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20 janvier 2007

Il est le dernier skieur français à avoir gagné sur la piste Oreiller-Killy à Val d’Isère. Rencontre avec Pierre-Emmanuel Dalcin qui nous raconte ce jour où tout était OK pour lui sur la OK !

Copyright photo Pierre Laclais

Bonjour Pierre-Emmanuel. Quel souvenir as-tu de ce 20 janvier 2017 ?

Tout a commencé une semaine avant. Je suis à Wengen et j’apprends que Kitzbühel est annulé en raison d’un manque de neige ! Je suis hyper déçu parce qu’évidemment, ne pas courir à Kitzbühel… et parce que dans le passé je n’avais pas eu de très bonnes sensations sur la Oreiller-Killy (aucun classement en dessous de 15e). Alors comme La OK a été désignée comme descente de remplacement de la Streif, je pensais que j’aurais fait beaucoup mieux à Kitz.

Dans quel état de forme arrives-tu à Val d’Isère ?

J’étais dans une forme ascendante. Ma préparation avait été super bonne et j’arrivais de Wengen avec un bon résultat (10e). Au premier entrainement sur la OK, je fais 2e dans une purée de pois ! J’étais en grande forme, je savais que les conditions étaient réunies pour faire une grosse course.

Arrive donc ce samedi 20 janvier 2007. Quelles étaient les conditions météo ?

Elles étaient très particulières. La veille, il neigeait sur le haut, il pleuvait sur le bas. Le temps s’était découvert pendant la nuit et il avait gelé sur la partie basse de la OK.

A quoi as-tu pensé avant de t’élancer ?

Si je faisais une bonne partie haute sur la portion de glisse qui n’était pas la plus favorable pour moi, je pouvais m’en sortir sur le bas.

J’avais un petit dossard avec le 6. Je savais que cela allait se réchauffer. Donc si je skiais bien, j’avais toutes mes chances.

Et j’ai très bien skié du haut vers le bas de la OK…

Lorsque tu franchis la ligne d’arrivée à la Daille, tu allumes du vert. Est-ce que tu as pensé avoir gagné ?

Je ne pouvais pas savoir en coupant la ligne que j’allais gagner. Surtout que j’avais fait une toute petite erreur au Trifollet. Une erreur idiote où j’ai dû laisser 2 à 3 dixièmes !

Dans ma tête, j’ai tout de suite pensé « Cela va être juste pour la gagne ». Et finalement cela a été suffisant. J’ai gagné avec 26 centièmes d’avance.

J’étais entouré de canadiens sur le podium avec Erik Guay (2e) et Manuel Osborne-Paradis (3e). C’est Yannick Bertrand qui était 4e.

La très belle Une de l’Equipe du 21 janvier 2007