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Nils Allègre : « Je suis ambitieux, mais à ma place »

Nils Allègre dispute ce matin sur l’Eclipse à Courchevel le Super-G des Championnats du monde. Le skieur de Serre Chevalier revient sur son début de saison, son état de forme et ses objectifs pour ces Mondiaux à la maison, et nous parle de Kilde et Odermatt.

Comment résumerais-tu ta saison jusqu’à maintenant ?

Elle est solide jusqu’ici mais il n’y a pas eu un énorme coup d’éclat. Ce n’est pas passé très loin à Cortina avec une grosse faute au début !

Je pense que j’ai reconstruis sur des bases vraiment saines, encore plus en super-G. En décembre, j’avais beaucoup de travail à refaire sur le matériel et sur mes dossards.

Je me sens plutôt bien sur mes skis.

Dans quel état de forme abordes-tu ces Mondiaux ?

Ça va bien pour moi, je n’ai aucun souci. Par rapport aux trois saisons dernières, c’est vraiment la différence. L’année dernière, j’avais dû composer avec mon dos et mes tibias. On pratique un sport qui est assez violent physiquement, donc on a souvent des douleurs avec lesquelles on arrive à composer et d’autres avec lesquelles c’est plus compliqué. Et avec mon tibia c’était très compliqué.

Quels sont tes objectifs pour Courchevel Méribel 2023 ?

Après le combiné où j’ai disputé uniquement la manche de Super-G pour prendre des repères, mes deux objectifs, c’est le Super-G ce jeudi et la descente dimanche.

Je suis ambitieux, mais je suis à ma place. La pression va monter jusqu’à la course. On voit qu’il y a un bon engouement avec de belles infrastructures. J’ai quand même fait mes preuves en montrant que je pouvais aller vite de haut en bas. Peut-être pas encore à 100% donc j’espère le faire pour la première fois cet hiver. Je pense que cela va me mettre de l’énergie supplémentaire.

Nils Allègre sur la manche de Super-G du combiné alpin des Mondiaux 2023 – Photo copyright Agence Zoom/Christophe Pallot

Que représente pour toi ces Mondiaux qui se déroulent à la maison ?

On nous parle depuis deux ans de Championnats du monde à la maison. Cela me paraissait loin et je refusais de m’y projeter parce qu’il y avait toujours de doute sur la sélection. Et puis finalement, d’un coup on y est avec deux épreuves à concourir.

Je ne reverrais pas des Championnats du monde à la maison dans ma carrière. Je vais savourer cela par rapport à mes deux Mondiaux à Are et à Cortina où c’était tristounet avec le COVID, il n’y avait personne dans les tribunes.

Tous les championnats du monde, pourquoi pas ? Et puis ouais, je suis en tout cas, je suis ambitieux, mais je suis pas, je suis à ma place, on va dire je vais pas me, je vais pas me mettre plus de pression que ç là on va courir devant Ben notre nos familles, peut-être ski club, tous les gens qu’on connaît, ça nous arrive jamais. Nous les descendeurs, donc on va essayer de profiter à ça au maximum.

Est-ce que c’est difficile de courir dans une discipline où Kilde et Odermatt ne laissent que des miettes aux autres ?

C’est sûr qu’ils sont quasiment tout le temps sur le podium, voire tout le temps ! Si ce n’ets pas l’un, c’est l’autre. J’ai l’impression de regarder cela un peu de loin car je suis concentré sur moi afin de voir ma progression.