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Clément Noël : A 3 centièmes de la médaille

Très attendu par le public présent en nombre à Courchevel, Clément Noël a échoué au pied du podium à un souffle (3 centièmes) de l’italien Alex Vinatzer, médaille de bronze. Les commentaires du skieur de Val d’Isère.

Photo copyright Agence Zoom/Giovanni Auletta

Trois centièmes, c’est très peu

 « J’aurais pu les trouver un peu partout, que ce soit en première ou en deuxième manche, surtout en première manche. Mais Vinatzer a dû aussi faire quelques erreurs, on ne peut pas refaire la course.

Il faut bien une personne 4e, dommage que ce soit moi car on est en France. Le public est vraiment au rendez-vous, c’est une ambiance de dingue. Il manque la cerise sur le gâteau pour finir cette quinzaine avec une médaille ».

La déception de Clément Noël

« Je suis déçu car je venais pour chercher une médaille, mais sur la 2e manche je n’ai pas grand-chose à me reprocher. Le mur avec les traversées de piste hyper tournantes, ce n’est pas ce que je préfère, mais je ne m’en suis pas si mal sorti. Je fais de très bons secteurs ensuite ».

Une performance qui reflète la saison de Clément ?

« C’est à part, je n’ai pas l’impression d’être sur une course de Coupe du monde. Pour mes 2 dernières courses, le ski était bon. Aujourd’hui, le ski était là aussi. Si je ne fais pas cette erreur dans la première manche, je suis dans les premiers. Ça ne reflète pas grand-chose dans le sens où c’est tellement particulier ».

Le départ du slalom

« Vous devriez venir voir là-haut. On est dans le portillon et devant nous on a un mur hyper raide glacée. Et tout ce qu’on voit, c’est le public qui n’a qu’une envie : qu’on arrive devant eux. Franchement ce n’est pas si facile ».

Pas de médaille

« J’étais là pour faire une médaille. Je ne pense pas trop à ce qu’on peut tirer de positif. J’ai presque fait le job aujourd’hui. Pour le reste de la saison, j’ai encore envie d’aller chercher devant pour me dire que ce n’est pas une saison si pourrie que ça. Essayer d’aller gagner des courses parce que je sais que j’ai le niveau. Bilan à la fin de saison.

Le public : plus une pression qu’un soutien ?

« Les deux, car on a plus la pression mais on se sent soutenu. A quel point ça joue sur la performance, je ne sais pas. J’aurais pu faire mieux, mais pire aussi. Je n’ai pas l’impression de m’être décomposé. Ce n’était pas une course facile.

Cela se joue à très peu. Je remercie le public d’avoir poussé si fort et d’avoir été si nombreux. C’est une course très réussie. Je pense aussi devant la télé cela doit donner une belle image de notre sport. Cette course avec beaucoup de suspens, des rebondissements, des émotions : les gens ont dû vibrer ».

Henrik Kristoffersen

« C’était tellement serré que tout le monde pouvait jouer la gagne. Il était à 90 centièmes après la première manche, on a déjà vu plus. Il a fait une monstre deuz. Quand il est dans cette situation il ne se pose pas de questions et il envoie. Il aime bien quand ça tourne, ça ne m’étonne pas qu’il ait été très bon ».