Dans une course très serrée remportée par Marta Bassino, les skieuses tricolores n’ont pas su négocier au mieux la partie intermédiaire ce qu’il leur a coûté cher sur la ligne d’arrivée.

Les commentaires de Tessa Worley, Laura Gauché, Romane Miradoli et Karen Smadja Clément.

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Tessa Worley 9e

« Comme pas mal de monde, je perds la vitesse sur la partie du milieu qui était vraiment super importante pour la dernière partie. Il y a deux petites portes où je sens que je traîne un peu le pied, je perds la vitesse, je dois relancer un peu.

Mais je l’ai abordé de la bonne manière, j’ai passé un bon moment sur les skis à pousser, pousser… c’était vraiment chouette, mais il y a beaucoup de frustration de se dire qu’on n’est pas loin du compte.

Après je vois qu’il y a beaucoup de monde devant sur la première partie. C’était ce qu’il fallait faire, être dans la course, jouer.

Je suis contente et fière mais quand on voit le résultat… Ce qui compte ce sont les trois premières places. Mais je me fais plaisir sur les skis, je me suis nourrie de l’énergie du public, de l’événement. J’ai hâte de mon prochain départ ».

Laura Gauché 14e

« J’ai eu les bonnes intentions, mais c’est tellement serré… Quelques petites erreurs me coûtent cher, mais j’ai l’impression d’avoir donné mon cœur sur cette piste.

J’ai montré de belles choses, je n’ai pas de regrets à avoir.

Celles qui sont devant sont passées au mieux ce goulet tout en gardant la vitesse. J’en perds là mais je suis encore à trois dixièmes en haut du mur.

Je fais une deuxième faute sur la dernière double et je ne fais pas un très beau dernier mur ».

Romane Miradoli 15e

« Je suis hyper déçue, j’ai un peu de mal à réagir à chaud. C’est très serré. Je n’ai pas fait la course du siècle, j’imaginais un tracé plus difficile. Il n’y a quasiment pas de sorties de piste.

Je n’ai pas skié à la limite. Je n’ai pas emmené assez de vitesse dans le bas. Il n’y en a aucune qui a fait la course parfaite. On voit Lara Gut-Behrami qui avait 5 dixièmes d’avance au dernier temps intermédiaire, passe la ligne avec du retard.

Moi je suis à une seconde, parfois on est 2e. Ce n’était pas pour aujourd’hui ».

Karen Smadja Clément DNF

« Beaucoup d’émotions, j’en ai vécu beaucoup ici. J’ai appris énormément, sur ce qu’il faut faire, travailler pour être meilleure. J’ai beaucoup d’enseignements de cette semaine. Il faut continuer de travailler techniquement et surtout oser plus, prendre des risques sur les lignes. Aujourd’hui, j’ai essayé. Je n’ai aucun regret sur le ski que j’ai produit ».