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Les montagnes russes d’Alexis Pinturault

Ce mois de janvier de folie avec dix courses vient de s’achever. C’est donc le bon moment pour se plonger avec l’aide d’un bon vieux graphique sur la performance d’Alexis Pinturault depuis le début de sa saison.

Depuis fin octobre à Solden, on a tout lu sur Alexis : « Pinturault lance sa saison avec une victoire », « La grosse désillusion d’Alexis Pinturault à Lévi », « Alexis Pinturault remporte en patron le slalom de Val d’Isère », « Noel enchaîne, Pinturault malade », « Pinturault : pourquoi ça coince ? », « Heureux et soulagé après sa 2ème place à Schladming ».
Au fond, c’est un rapide résumé de ce début de saison, pas tout à fait comme les autres pour le skieur de Courchevel.

Je me suis donc lancé dans la conception d’une courbe destinée à illustrer la performance d’Alexis Pinturault depuis Solden. Une image vaut 1000 mots comme on dit.

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En abscisse, les courses auxquelles Alexis a participé. En ordonnée, les victoires, les podiums, les Top 5 (hors du podium), les Top 10 (entre 5ème et 10ème), les places entre 10 et 30, les DNF et les DNQ.

Le résultat : j’ai entendu parler de yoyo, je dirais plutôt pour ma part des belles montagnes russes. Et comme les montagnes savoyardes que connait bien Alexis, ça monte et ça descend, avec parfois des pentes assez abruptes.

Au-delà du coup d’œil sur la courbe, quelques chiffres.

18. Depuis Solden, Alexis s’est aligné au départ de 18 courses, dont 10 rien qu’en janvier : Super-G, Géant, Géant parallèle, Slalom, Combiné alpin ! Sans compter les entraînements de descente. Ce chiffre interpelle à lui seul. Ce calendrier n’est-il pas un peu fou ? Je vous laisse juger.

3. C’est le nombre de victoires d’Alexis, remportées dans 3 spécialités différentes : Géant à Solden, Slalom à Val d’Isère et Combiné Alpin à Bormio. La polyvalence que l’on connait et qui fait sa force.

40. A chacune de ses courses, Alexis a marqué en moyenne 40 points. Ce score lui permet d’être deuxième au classement général de la Coupe du Monde du gros globe à 119 points de Henrik Kristoffersen. Le norvégien s’aligne cette saison en Géant et en slalom uniquement (un total de 13 courses) et a marqué 65 points en moyenne à chaque course.

19.  Alexis est resté dix-neuf jours sans remonter sur le podium entre le Combiné alpin de Bormio fin décembre et celui de Wengen à mi janvier. C’est long, très long, surtout quand dans le même temps, on est malade !

2. Wengen, puis Kitzbuhel, Alexis a enfourché deux fois successivement en slalom, rendant la suite difficile avec « cette ombre qui planait au-dessus de sa tête ». Il faut être très solide mentalement pour faire ensuite jaillir la lumière comme hier au cœur de la nuit de Schladming.

Et maintenant ? Se reposer, souffler comme Alexis l’a confirmé après la Night Race de Schladming « Je pense qu’il faudra bien récupérer, il y a encore un programme relativement chargé avec en plus de cela un voyage au Japon. C’est toujours éreintant avec en plus beaucoup de courses en février, ça va être important de faire le nécessaire pour récupérer au maximum, de se ménager pour être prêt sur les weekends ».

Gardons-nous de faire le moindre pronostic au regard de ce qu’on a vu en janvier. Au fond, si tout se jouait pendant les finales à Cortina en mars, ce serait Top pour ce magnifique sport qu’est le ski alpin.

Pour conclure, je partage avec vous une partie d’un de mes messages de vœux de début d’année.

« Que cette année 2020 vous permettre de prendre de l’altitude et vous apporte des montagnes de bonheur, une santé au sommet pour vivre de belles aventures. Il y aura du dénivelé positif et négatif, promesse d’expériences surprenantes et de fabuleux souvenirs à partager. Bonne avalanche de joie ! »

C’est tout ce qu’on peut souhaiter à Alexis Pinturault !