Thibaut Favrot retrouve à Val d’Isère le géant, sa discipline de prédilection dans laquelle il a obtenu de bons résultats la saison dernière. Extraits du point presse avec le skieur alsacien qui s’est tenu en visioconférence compte tenu du contexte sanitaire actuel.

Ses sensations en géant actuellement

« Elles sont plutôt bonnes. Elles étaient déjà bonnes tout l’été. Après des difficultés à Sölden, je n’ai pas été à la hauteur de mes attentes et du niveau que j’ai proposé l’année dernière.

Mais le ski est là, il y a des bonnes choses, de l’engagement, de l’enthousiasme. Je suis content d’être là à Val d’Isère ».

A propos de la Face de Bellevarde

« On arrive sur une piste qui est engagée, mythique. Je suis plus performant dans des conditions qui sont difficiles, que ce soit au niveau de la neige ou de la piste. Alors peut être que je me sentirais plus à l’aise samedi, on verra… ». 

Le retour du public

« On fait du sport de haut niveau, individuel. Ce qui fait la beauté de notre sport, c’est de pouvoir le partager avec le public, surtout avec des spectateurs au bord de la piste. On est content de retrouver du public, et surtout en France, ce qui rajoute de l’engouement à ce week-end ».

Ses aves de travail

« Au niveau matériel, je suis dans une évolution constante car on essaye avec ma marque de ski Dynastar de toujours trouver un matériel plus performant. Pour mes skis, je reste sur ceux que j’ai utilisé la saison dernière. C’est un matériel très performant et j’ai entièrement confiance.

Au niveau technique, j’ai plutôt cherché à consolider le travail qui a été fait l’année dernière, sur les bonnes choses qui étaient en place, que j’ai agrémenté avec du travail physique pour être plus dynamique, plus explosif, et techniquement avec des choses très simples comme travailler ma dissociation pour gagner de la solidité entre les courbes ».

Les Jeux Olympiques de Pékin

« C’est très loin de moi pour l’instant. J’essaye de me concentrer d’abord sur la saison de Coupe du monde. Il faut déjà se qualifier pour les Jeux Olympiques et je fais partie d’une équipe qui est très performante. J’ai un statut qui est différent, j’ai eu des résultats qui ont été meilleurs l’année dernière et qui peuvent me permettre de prétendre de participer aux JO. Mais on est à l’abri de rien. On s’occupe de son ski, on produit le meilleur et quand ce sera l’heure de me tourner vers les JO, je m’y tournerais, que ce soit pour la performance ou l’organisation.

Je sais que c’est loin, je n’ai jamais fait de Jeux Olympiques. J’ai entendu de grands champions en parler, c’est un événement très particulier ».