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Loïc Meillard : « Trouver le juste milieu entre laisser aller et trop retenir »

Samedi et dimanche à val d’Isère, il faudra suivre attentivement les performances de Loïc Meillard sur la Face de Bellevarde. Rentré de Beaver Creek depuis tout juste 5 jours, le skieur suisse a indiqué dans un point presse organisé par Swiss-Ski en visioconférence son état d’esprit et comment il voit ce week-end à Val d’Isère.

Copyright photo Swiss-Ski

Depuis le géant de Sölden, Loïc Meillard n’a pas eu beaucoup de jours d’entraînement en géant « J’ai pu m’entraîner deux jours aux Etats-Unis et faire trois manches au retour sur la neige européenne. Cela ne fait pas beaucoup de journées » précise Loïc Meillard.

Pour autant, le skieur suisse est confiant sur sa capacité à produire un bon ski sur la face de Bellevarde, piste qu’il juge « difficile » et où les skieurs n’ont pas souvent les meilleures sensations. « La Face de Bellevarde, elle nous pousse toujours vers le bas. Si on laisse aller les skis, cela peut aller très vite. Et on est vite parti à la faute. Il faut trouver le juste milieu entre laisser aller et trop retenir », souligne Loïc Meillard.

5e à Val d’Isère lors du dernier géant disputé sur la face de Bellevarde et remporté en 2018 par Marcel Hirscher, Meillard apprécie le challenge que représente une course de Coupe du monde sur cette piste : « Je sais que je peux skier vite sur cette piste, il y a aucun doute. C’est un challenge, il faut attaquer, il ne faut pas trop se poser de questions. Il faudra juste que je fasse mon ski de haut en bas et accepter les petites erreurs. Je sais que tout le monde en fera », ajoute Loïc Meillard.

Il faudra aussi que le skieur suisse s’adapte pour réussir le passage en quelques jours des épreuves de vitesse de Beaver Creek à celles techniques de Val d’Isère. « C’est clair qu’aujourd’hui skier sur la neige européenne ce n’est pas facile. On a l’impression qu’on est passager, qu’on est bardé sur les skis et tout d’un coup cela accélère en fin de virage ». Meillard a précisé s’être très vite remis dans le bain et a précisé que le plus important était « de bien sentir ce qui se passe sous mes pieds, comment mes skis réagissent pour être fin prêt ce week-end ».

En forme malgré le « jet lag » qui n’aide pas beaucoup, Loïc Meillard doit comme tous les autres skieurs qui ont disputé les épreuves de Beaver Creek s’adapter à l’entre deux (de Beaver Creek à Val d’Isère).

Pour cette 66e édition du Critérium de la Première Neige, Loïc Meillard enchaînera samedi et dimanche un géant puis un slalom. « Je me réjouis d’attaquer cette saison de slalom et je sais que je n’ai pas trop de souci à me faire », conclut Loïc Meillard en indiquant aussi qu’il faudra être prêt à tout et à s’adapter…