Salla en Finlande, Niigata Yuzawa Naeba au Japon, Wengen au pied du Lauberhorn, Schladming en Autriche, Chamonix au pied du Mont Blanc… Depuis Albertville en Savoie où il est actuellement confiné, Clément Noël revient sur les meilleurs moments de sa saison de ski alpin.
Bonjour Clément, quels ont été les meilleurs moments de votre saison de Coupe du monde…
Durant vos entraînements ?
Il me vient en tête la petite station de Salla en Finlande où nous nous sommes entraînés juste avant d’aller à Lévi. C’était un des derniers moments avant le slalom de Lévi et j’avais très peu de jours de ski sur les dernières semaines, 3 à 4 jours uniquement à Tignes.
C’était un bon moment parce que je revenais sans savoir comment mon dos allait réagir. Cela s’est vraiment bien passé, mon dos a très bien réagi. J’ai très bien skié et cela m‘a mis en confiance pour le début de saison.
Il y avait une très bonne ambiance dans notre groupe et tout était réuni pour que ce soit un très bon moment d’entraînement.
Pendant vos nombreux déplacements ?
Pour moi, c’était le voyage au Japon. On était tous ensemble, géantistes et slalomeurs, et c’est toujours sympa de voyager en groupe.
Les japonais ont une culture complétement différente par rapport à la nôtre. Forcément, c’était très sympa à découvrir pour moi qui n’était jamais allé au Japon.
C’est un très beau pays. Les japonais sont très gentils, très polis et très serviables.
C’était très bien.
Avec les autres athlètes de l’équipe de France ?
C’était le soir de ma victoire à Wengen. Je ne devais pas y rester le soir même et finalement j’ai décidé de partir que le lendemain matin.
On s’est retrouvé au restaurant pour une fondue avec Jean-Baptiste Grange, Julien Lizeroux et le staff. C’était l’anniversaire d’un de nos coachs, Loïc Brun, et le même jour, j’avais gagné le slalom…
Cela fait du bien d’avoir ce genre de moment au milieu de ce mois de janvier super chargé, de penser à autre chose qu’au ski !
C’était sympa et il y avait une superbe ambiance.
Sur une course en particulier ?
Au niveau de mon feeling, Schladming reste une course très particulière que j’adore. Si on parle uniquement de l’ambiance, c’est la meilleure.
Le fait de réaliser une superbe seconde manche et d’être resté sur le fauteuil de leader pendant 26 dossards, cela a été un grand moment de ma saison.
C’était vraiment Top, même si je n’étais pas venu à Schladming pour faire quatrième. Cette soirée a été géniale, il n’y a pas que le résultat qui compte !
Pour toute la saison ?
C’est ma victoire en slalom à Chamonix devant le public français : elle m’a apporté une saveur toute particulière.
J’ai réussi à bien gérer cette pression entre les deux manches. Je n’étais pas complétement satisfait de ma première manche, même si finalement en la revoyant, je l’ai trouvé bien.
Il fallait tenir car tout le monde était très solide autour de moi. Je savais que la seconde manche était compliquée avec des trous, des pièges, … Et de l’avoir bien géré, d’arriver en bas, de franchir la ligne et d’allumer du vert a été un grand soulagement.
Dans l’aire d’arrivée, cela a été un grand moment de communion avec le public qui m’a fait vraiment plaisir car ce public voulait me voir gagner. Et de le faire, cela apporte quelque chose en plus.
Depuis le début de cette période si particulière de confinement ?
Les journées se ressemblent beaucoup, il n’est pas facile de sélectionner un moment en particulier.
Le meilleur moment, c’est d’être tranquille, de pouvoir cuisiner, jardiner, bricoler, … J’avais beaucoup de choses à faire.
Cela fait vraiment beaucoup de bien de faire tout cela dans la tranquillité.