Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux, Nicolas a démarré sa carrière professionnelle en occupant différents postes dans le domaine de la défense, d’abord comme responsable communication au sein de la DICOD, puis comme directeur de cabinet et conseiller spécial du DG du commandement des forces aériennes. Basé à Bordeaux, il est aujourd’hui le directeur du développement de Bordeaux Technowest, organisme qui est la référence de l’accompagnement de l’innovation sur le territoire bordelais grâce à 8 sites technopolitains au service du développement de projets innovants.
Bonjour Nicolas. Nous sommes à 500 jours des championnats du monde de ski alpin qui réuniront pendant deux semaines en février 2023 les meilleurs skieuses et skieurs au monde à Courchevel et Méribel. En avez-vous déjà entendu parler ?
Oui, via TopSkiNews !
Que vous inspire cet événement international ?
Une grande fierté pour notre pays et la Savoie. Un évènement majeur pour le ski et la montagne française. J’ai encore en tête les souvenirs quand j’étais étudiant à Annecy quand ont eu lieu les JO d’Albertville ou quand j’ai assisté plus tard à la Kandahar sur la verte des Houches (quel souvenir d’avoir pris par le plus grand des hasards la télécabine avec Hermann Maïer qui partait s’échauffer ! Après avoir chaussé rapidement, je n’ai pas réussi à le suivre avec ses co-équipiers…).
Pratiquez-vous le ski ou un autre sport d’hiver ? Ou un autre sport ?
Je pratique le ski alpin depuis 1976 en loisirs. Je trouve beaucoup de similitude avec le cyclisme sur route que j’ai pratiqué en compétition : porter son regard très loin, anticiper et optimiser la trajectoire, se concentrer sur la lecture de la piste ou de la route, apprécier la haute vitesse, les grandes courbes et la prise de risque quand le passage ou l’évitement d’obstacle ne tiennent qu’à un fil. C’est ce que j’essaie de transmettre à mes enfants.
Cela m’a ensuite été très inspirant dans ma carrière de personnel navigant de l’armée de l’air sur avion de chasse.
L’été, je pratique beaucoup la randonnée, en Haute-Savoie en particulier mais aussi dans les Pyrénées.
Envisagez-vous de participer comme spectateur à l’une des épreuves ?
Ce serait une grande chance et un grand plaisir d’y assister. A défaut je suivrais cela de près sur le web et à la télé comme je le fais pour les compétitions chaque hiver.
Pensez-vous que les athlètes français vont briller pendant cet événement sportif international ?
C’est certain qu’ils auront à cœur de briller chez eux. Chez les hommes on pense bien sûr à Alexis Pinturault et à Clément Noël, qui savent gérer la pression. Côté filles, le groupe me semble à un tournant, à voir si des individualités émergeront la prochaine saison.
Imaginez maintenant que vous allez vivre une journée de ces championnats du monde à Courchevel et Méribel. Quelle serait votre journée idéale ?
Suivre une partie de l’équipe de France, sans les déranger, à quelques moments clés de la journée et bien sûr assister aux courses comme la descente, le super G ; mais je pense que le Géant ou le combiné sont peut-être plus intéressants du point de vue spectateur dans l’aire d’arrivée par le suspens qu’apportent les manches. Assister aux podiums et participer à la fête après les médailles de nos champions français, pour aussi remercier les organisateurs ! Car organiser un tel évènement et bien le valoriser est un sacré challenge.