De la neige de Nouvelle-Zélande au dôme lituanien de Vilnius en passant par le glacier autrichien du Rettenbach, Lara Colturi a peaufiné sa préparation pour l’ouverture de la saison à Sölden. La jeune skieuse albanaise de 18 ans, fille de la championne olympique Daniela Ceccarelli, aborde l’hiver avec sérénité, et avec la volonté de continuer à s’amuser et progresser.
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Comment s’est déroulée cette ultime phase de préparation avant Sölden ?
Ma préparation s’est bien passée. On est allés en Nouvelle-Zélande et cette année les conditions étaient vraiment superbes. J’ai ensuite repris le ski en Europe à Sölden et je me suis aussi entraînée quelques jours dans le ski dôme de Vilnius en Lituanie avant de retourner à Sölden.
Vous abordez cette nouvelle saison après une préparation estivale réussie, un staff renforcé et de nouveaux partenaires. Vous sentez vous plus forte que l’an dernier à cette même époque ?
Je me sens bien. Oui, j’ai un nouveau préparateur, Alessandro Schiasselloni, et on travaille sur quelques points qu’il fallait améliorer. Franchement, je me sens comme l’année dernière. On n’a rien changé de fou, on a juste continué dans la même direction que ce que l’on faisait avant.
Parlez-nous des caractéristiques de cette piste de Géant de Sölden. Quelles sont les clés de la réussite sur cette piste ?
J’y ai couru seulement deux fois, et pour la première il s’agissait juste d’un test après ma blessure, j’avais seulement une semaine de ski. C’est une piste difficile ! Il faut bien gérer les parties plates et aussi la partie raide, et garder de la vitesse sur le plat final. Mais chaque année la neige et le tracé sont différents, donc on verra bien cette fois.

A quoi pourrait ressembler une saison réussie pour Lara Colturi ? Quels sont vos objectifs ?
Mon objectif, c’est de continuer à m’amuser et à progresser, de réussir à retrouver en course les bonnes sensations que j’ai à l’entraînement. Je préfère faire le bilan à la fin de la saison plutôt que de me fixer des objectifs maintenant pour toute la saison.
Vous allez disputer pour la première fois en février prochain des Jeux Olympiques. Quel est le souvenir le plus ancien qui vous revient sur cet événement mondial ?
Ma maman est championne olympique, donc depuis que je suis petite, tout le monde me parle des Jeux, de la médaille d’or de ma mère. Je n’ai pas de souvenir précis, je les ai juste vus de loin.
Est-ce que vous y pensez déjà ? Quel est votre rêve de sportive de haut niveau pour ces JO ?
Je ne pense pas trop aux Jeux pour le moment, parce qu’il y a beaucoup de courses avant et encore du temps. Mais les médias en parlent déjà, et c’est chouette parce que ça donne plus de visibilité au ski.
Pour moi, comme pour beaucoup d’athlètes, c’est déjà un rêve d’y participer. Ce seront mes premiers Jeux, et même si d’autres filles m’ont raconté leurs expériences, pour moi ce sera complètement nouveau.