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Anouck Errard : « Faire le ski que je sais faire et qui me permet de skier vite »

Interview avec la skieuse des Contamines Montjoie, Anouck Errard, qui va disputer à 23 ans pour la première fois la descente des Championnats du monde.

Photo copyright Agence Zoom/Alain Grosclaude

Comment est-tu venue sur cette discipline de la descente ?

Quand j’étais jeune, j’ai toujours aimé ça parce que je n’avais pas peur. J’avais un gabarit où j’étais souvent plus grande que tout le monde et plus musclée.

J’ai eu une année compliquée au niveau des résultats notamment en technique. On m’a proposé de m’orienter vers la vitesse parce qu’on pensait que c’est là que je serais le mieux. J’ai dit OK.

Comment as-tu accueilli ta sélection ?

J’ai été plutôt contente de ma sélection et un peu surprise. J’ai fait un bon début de saison au niveau Coupe d’Europe et je ne pensais pas forcément être prise sur des Mondiaux. J’y ai pensé après avoir lu un article où Lionel Pelissier a indiqué qu’il allait sûrement donner la chance aux jeunes avec le changement de génération. Je me suis dit que peut-être j’allais être prise. Je suis vraiment contente.

J’ai pris les courses au jour le jour. Je pensais d’abord à la Coupe d’Europe, ensuite me qualifier sur des Coupes du monde et marquer mes premiers points. Je ne pensais pas forcément aux Mondiaux et je me suis mise à y penser une semaine et demi avant la sélection.

Tu vas courir la descente des Mondiaux ce samedi. Connais-tu la piste du Roc de Fer ?

Non je ne la connais pas. De connaître la piste, ça aide beaucoup. Quand on arrive sur des Coupes du monde, les filles ont déjà skié la piste. Elles la connaissent bien et savent où il faut prendre la vitesse et là il ne faut pas sauter les lignes.

Des Championnats du monde réussi pour toi, ce serait…

Ce serait d’avoir fait le ski que je sais faire et qui me permet de skier vite pour mon niveau. Un ski où je serais contente en bas et où j’aurais pris du plaisir. Je ne me fixe pas un objectif au niveau de ma place.

On entend beaucoup qu’en équipe de France la relève tarde à venir. Qu’en penses-tu ?

Ce discours, je l’ai entendu avant surtout lorsque la relève n’était pas bonne et surtout pour les filles. Parce qu’on n’avait pas forcément les mêmes résultats que les hommes.

Je pense que cette année avec des filles, comme Karen (Smadja Clément) qui a marqué des points comme Clarisse (Brèche) et d’autres aussi en slalom, on montre qu’on arrive à revenir et qu’on est en train de reconstruire une équipe.