Soudain, tout s’est arrêté. Nous avons été empêchés de vivre comme avant. L’invisible nous a plongé brutalement dans l’imprévisible, dans l’incertitude du lendemain.
Copyright photo @Courchevel
Demain justement, la porte s’ouvre à nouveau. Nous allons pouvoir redescendre du pic où nous sommes montés il y a 56 jours pour nous isoler et nous protéger.
Il arrive parfois en montagne que la descente soit plus difficile que la montée. La satisfaction du chemin parcouru, l’euphorie du moment sur les sommets et le sentiment de liberté font parfois oublier la fatigue accumulée et le risque, omniprésent et invisible.
Alors soyons prudents dans cette belle descente. De là-haut, nous avons eu tout le temps d’imaginer, d’esquisser et de croire à ce nouveau monde de demain.
Alors, il est grand temps d’y aller ! Pensons très forts à ceux qui sont restés dans la vallée pour nous protéger et soigner bon nombre d’entre nous.
Dans cette délicate descente, donnons-nous la main dans les passages difficiles, en nous appuyant sur cette incroyable solidarité découverte le temps de ces 56 jours. Ayons le regard fixé vers cet horizon qui brille, mais toujours avec un œil rivé là où nous posons nos pieds.
Pour descendre en toute sécurité !