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Finales Courchevel Méribel : Le jour d’après

A un an des championnats du monde de ski alpin qui se dérouleront du 6 au 19 février 2023, les finales de la Coupe du monde étaient l’occasion d’un test en grandeur nature de secteurs clés de l’organisation de cet événement. Au cours d’un point presse, Perrine Pelen, Directrice générale de Courchevel Méribel 2023, a partagé un premier retour d’expérience sur cette semaine des finales.

Ces finales de Coupe du monde ont constitué une étape extrêmement importante sur le chemin qui va mener Courchevel et Méribel jusqu’en février 2023, date à laquelle se tiendront les championnats du monde de ski alpin dans les deux stations savoyardes.

Test réussi pour la dimension sportive

La dimension sportive a été testée en grandeur nature pendant ces finales. Ce fut notamment le cas à Courchevel avec une première « mise en compétition » de l’Eclipse. La nouvelle piste de vitesse de Courchevel n’avait pas pu encore être testée dans un format de course internationale (Coupe d’Europe ou FIS) avant ces finales.

Ce test de l’Eclipse était pour le Comité d’organisation très important : « La première impression, on ne l’a qu’une fois ! », a rappelé Perrine Pelen. La Directrice Générale a indiqué que l’organisation mise en place sur l’Eclipse convenait très bien.  « En écoutant tous les retours, ceux des athlètes, de la FIS ou ceux qui étaient sur la piste, on peut dire que ça a été une grande réussite sur le plan sportif », s’est félicitée Perrine Pelen.

Méribel n’a pas été en reste sur le plan sportif. La station, qui avait l’expérience de l’organisation de finales en 2015, a également vécu un vrai test. Ce fut notamment le cas vendredi pour l’épreuve du parallèle mixte par équipes car le stade avait dû être remodelé pour pouvoir accueillir dans les meilleures conditions la compétition. « La préparation de la piste du Roc de Fer a été exemplaire et très réussie compte tenu des conditions météo particulières marquées par un isotherme 0° à 3000 mètres pendant plusieurs jours », a précisé Perrine Pelen.

Un débriefing est prévu en mai avec la FIS pour capitaliser sur les retours d’expérience.

Un superbe engouement populaire

Les finales ont été marquées par un vrai succès populaire. Sur le week-end à Méribel, comme en 2015, cet engouement était attendu. D’autant que la journée de dimanche proposait un programme sportif fabuleux avec les deux petits globes de cristal (géant dames et slalom hommes) qui se jouaient tous les deux dans l’ultime course de la saison !

Ambiance de folie dimanche à Méribel pour le dernier jour des finales de Coupe du monde

Sur Courchevel, il s’agissait d’une première sur un nouveau site (Le village du Praz) qui concentre moins de passage naturel. « En milieu de semaine, c’était plus incertain. Quand on a vu la joie sur tous les visages, on a senti que le rendez-vous était pris pour vivre le baptême de l’Eclipse », a commenté Perrine Pelen.

Cette première a été l’occasion d’un premier rendez-vous avec un public nombreux, mais aussi avec les jeunes.  

Un rendez-vous avec la jeunesse

Perrine Pelen a rappelé à juste titre que plus de 300 écoliers (classes de maternelles, primaires) ont pu assister aux Finales. Ils avaient d’ailleurs préparé leur venue et sont arrivés munis de panneaux avec des messages d’encouragements pour les athlètes. 600 collégiens étaient également présents et ont pu, après avoir assisté le matin aux compétitions, suivre des ateliers variés (recherche par ARVA, environnement, …).

Ecoliers supporters de nos champions de ski

« Ces opérations très conviviales nous ont permis de valoriser toute la dimension de la montagne », a expliqué Perrine Pelen. Rappelons que la dimension jeunesse faisait partie de la promesse du projet Courchevel Méribel lorsqu’il a été retenu par la FIS.

Le rôle clé des bénévoles

« Les bénévoles sont les visages de l’organisation, ce sont des personnes très importantes. Sans eux il n’y a pas d’organisation », a tenu à préciser Perrine Pelen. Ils sont venus de destinations très variées, de Courchevel et Méribel, d’Angleterre, de Belgique, de Bretagne, de Paris…

Les finales ont permis d’identifier les personnes clés sur lesquelles le Comité d’organisation pourra s’appuyer l’année prochaine. Plus de 700 bénévoles ont ainsi été mobilisés. Ils seront environ 1200 en 2023 pour faire de ces Championnats du monde une véritable fête.

Les points d’amélioration : le transport, les parkings

Le transport, avec notamment la capacité de parking, est clé dans la réussite de l’événement. « C’est un vrai sujet pour l’année prochaine. Il sera abordé d’une manière globale sous un angle logistique intégrant la fois l’hébergement et le transport. On sait qu’on a des efforts à faire », a indiqué Perrine Pelen.

Le projet prévoit la mise en place des parkings relais, plus bas dans la vallée, avec des navettes, un peu comme ce qui avait été mis en place à Cortina d’Ampezzo pour les mondiaux 2021.

Perrine Pelen a rappelé que l’organisation met en scène deux sites (Courchevel et Méribel) avec à la fois les atouts que cela représente, mais aussi une complexité logistique. « On veut capitaliser sur les atouts et avoir le retour d’expérience des Finales pour anticiper et mettre en oeuvre une logistique qui puisse fonctionner le mieux possible », a précisé la Directrice Générale du Comité d’organisation.

L’hébergement

L’hébergement est également un sujet clé de l’organisation des mondiaux 2023. Perrine Pelen a d’ailleurs confirmé que « le territoire d’accueil de ces Mondiaux, c’est bien sûr Courchevel, La Tania, Méribel et aussi Brides-les-Bains, Moutiers et même La Léchère. On souhaite que ces territoires d’accueil soient reliés par un dispositif de navettes » ce qui permettra de faciliter la vie de l’organisation.

2023 ou le challenge d’une autre dimension

Plusieurs chiffres permettent de mesurer le challenge qui attend les équipes de Perrine Pelen dans le domaine de la logistique. En février 2023, la capacité d’accueil des tribunes spectateurs devrait être multipliée par huit à Courchevel (de 500 places aux Finales à 4000 pour les mondiaux) et par plus de trois à Méribel (de 1000 places à 3500). Il devrait également y avoir 3 à 4 fois plus de journalistes en 2023 que pendant ces Finales. Et également beaucoup plus d’athlètes puisque le format des finales ne retenait que les 25 meilleurs skieurs dans chaque spécialité.

Le comité d’organisation de Courchevel Méribel 2023 va désormais se plonger très rapidement dans le débrieffing et dans l’ajustement du schéma d’organisation qui a déjà été imaginé. Une urgence car « tous les marchés doivent être passés avant l’été pour que les installations soient mises en place dès cet automne », a expliqué Perrine Pelen.

« Les Finales ont été une première étape extrêmement positive vécu par tous les participants. C’est une très grande satisfaction. Un très grand merci à toutes les parties prenantes », a conclu Perrine Pelen.