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Patrick Martin : « On est vraiment une terre de ski et de compétition ».

Après l’annonce du retrait de Val d’Isère comme site des JOP d’hiver 2030 et après la prise de position de Jean-Claude Killy publié par le Figaro dimanche dernier, Patrick Martin, Maire de Val d’Isère, a pris la parole pour défendre la position de Val d’Isère dans la candidature Alpes françaises.

Extraits de cette prise de parole…

Comment le maire de Val d’Isère a-t-il été prévenu du retrait de son village du projet Alpes françaises ?

« Je l’ai appris par un coup de fil de Laurent Wauquiez [président la région Auvergne-Rhône-Alpes] vendredi à 18h qui m’a dit que cela serait très compliqué, que le CIO demandait un resserrement des sites et que Val d’Isère et Isola 2000 avaient été retirés ».  

Pourquoi Val d’Isère veut des épreuves pour les JOP 2030 ?

« Notre société ne va pas toujours bien. Il y a de multiples renoncements et on ne se bat pas toujours sur des valeurs fortes.

A Val d’Isère, le ski de compétition est dans nos gênes, dans notre ADN depuis 1955. Depuis 1968, on organise des courses de Coupe du monde, soit plus de 190 épreuves.

Nos champions, notre club des sports, et on le répète à l’envie, est le plus médaillé aux Jeux Olympiques du monde.

Chaque année, depuis 68 ans, on porte très haut les couleurs du ski alpin. On est vraiment une terre de ski et de compétition. Voilà pourquoi je pense que Val d’Isère a toute sa place ».

Des JOP 2030 d’hiver durables

« On nous parle de Jeux les plus durables possible. Je veux rappeler que Val d’Isère, c’est d’abord un village avec deux tiers des terrains communaux qui sont en espaces naturels protégés (Parc National de la Vanoise, …).

On est donc les tenants d’une montagne vertueuse ».

Quelques exemples illustratifs donnés par Val d’Isère dans un communiqué de presse

« Val d’Isère est engagé depuis plusieurs années dans une démarche de transition durable. Cette démarche continue a été confirmée par l’obtention du label Flocon Vert en novembre 2022.

La mobilité douce est un des axes de travail communal. Parmi les mesures à ce jour : les navettes gratuites du village roulent au carburant végétal HVO, deux sont électriques et d’ici 2025 l’ensemble de la flotte ValBus sera électrique. Le damage du domaine se fait également grâce au HVO permettant de réduire de 90% les émissions de CO2 et de 65% les particules fines émises »

Le savoir-faire de Val d’Isère et des infrastructures en place

« On a le savoir-faire de tout ce qui se passe avant la ligne d’arrivée. On sait faire et ce sont des choses qu’on fait très régulièrement.

On a tout ce qu’il faut sur place. Nous avons les infrastructures nécessaires comme ce Centre Médias au Centre de Congrès et notre Centre Aquasportif de 5000 m² avec équipements d’entraînement et salle modulable pour recevoir les équipes ».

Quelques informations apportées par Val d’Isère dans un communiqué de presse

« Les pistes de compétition de La Face de Bellevarde et La Oreiller Killy sont équipées de la fibre optique, de lumières pour travail de nuit et d’enneigeurs de dernière génération.

Les équipes du Club des Sports, de la commune, de la Régie des pistes sont sollicitées chaque année pour l’organisation de compétitions internationales de ski alpin, une expertise et un savoir-faire reconnus dans le monde entier ».

Quelles courses sont souhaitées à Val d’Isère ?

« Notre projet serait d’accueillir pas uniquement les slaloms, mais aussi les géants.

Car regrouper sur le même site, autour des mêmes infrastructures, les courses techniques auraient du sens.

Quand on regarde le calendrier des JO, la première semaine est plutôt consacrée à la vitesse et la deuxième aux épreuves techniques.

La logique serait d’avoir des épreuves femmes et hommes, en technique, le géant et le slalom. Je pense que cela irait plutôt dans le sens de l’optimisation si ces deux épreuves avaient lieu ici à Val d’Isère en deuxième semaine ».

A propos du dialogue ciblé

« On parle d’un événement qui aura lieu en 2030. On rentre dans un dialogue ciblé qui consiste à dire « voilà notre projet ». Je veux juste faire partie du tour de table qui discute du projet.

J’ai l’impression que c’est maintenant que cela commence. On se dit qu’on a neuf mois pour discuter et là, on a l’impression que la conversation est déjà terminée…

Les Jeux Olympiques sans Val d’Isère, ça aurait moins de saveur. Ce serait comme Paris sans la Tour Eiffel ».

Dans cette conférence de presse, Patrick Martin a également indiqué avoir écrit au Président de la République, à la Première ministre et à la ministre des Sports. Il a également précisé qu’il en discutera samedi avec Laurent Wauquiez, qui sera présent à Val d’Isère à l’occasion du 68e Critérium de la première neige.