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Nils Allègre : « Ma motivation est au maximum »

Après un stage sur le glacier de Zermatt et un nouveau bloc physique d’une semaine à Albertville, Nils Allègre a repris depuis dimanche le chemin des glaciers suisses. Juste avant son départ pour Saas Fee, et à deux mois et demi de la première course de vitesse en Coupe du monde, point d’étape avec Nils sur sa préparation.

Copyright image @FabrizioMalisan

Comment s’est déroulé le stage de ski sur le glacier de Zermatt ?

On est resté huit jours à Zermatt. C’était assez long pour un stage glacier. On a eu de superbes conditions. Je ne m’attendais pas à trouver des conditions aussi bonnes sur glacier au mois de septembre.

Cela reste bien sûr de la neige de glacier qui est différente de la neige d’hiver. J’ai pu faire du bon ski et les kilomètres nécessaires en descente et en Super-G.

Qu’as-tu travaillé de particulier pendant ce stage ?

J’ai essayé de travailler tout ce qui me manque encore en descente. J’ai encore un peu de mal dans les longues courbes, les longs enchaînements. Autant en Super G, cela me parait naturel, autant en descente çà l’est beaucoup moins ! 

J’avais aussi du tri de matériel à faire, notamment avec mes skis. J’ai également testé une nouvelle fixation.

Après Zermatt, tu es retourné au Centre National du Ski et du Snowboard d’Albertville pour une séquence de préparation physique. Quel a été ton programme ?

Globalement on a fait un rappel sur tout ce qu’on avait déjà travaillé, avec de la musculation bien sûr. Le stage s’est terminé jeudi dernier avec une grosse séance consacrée à travailler nos appuis.

J’ai également fait un test de VO2 max. Le but de ce test est d’évaluer le volume d’oxygène que tu es capable d’inspirer. Les paliers de difficultés augmentent progressivement et ce test va jusqu’à l’échec ! Tant que tu peux continuer, tu continues…
Cela m’a permis d’évaluer ma capacité pulmonaire et surtout mes seuils respiratoires : on appelle cela des seuils lactiques.


Sur une échelle de 1 à 10, et à ce stade de ta préparation, quelle note te donnes-tu pour ta préparation physique ?

Je pense que je vais me mettre 8. On a travaillé différemment de l’an dernier sans pouvoir faire de gros bloc physique. Cet été, on a plus entrecoupé des séquences de physique avec des stages sur les skis.

Je ne ressens aucune douleur physique et c’est un point très positif. Au niveau des tests, je suis en dessus de là où j’étais l’an dernier mais ce qui compte c’est d’être à 100% le jour de la première course. Et d’ici là, je ne sais pas comment cela va évoluer. Il me reste un peu plus de deux mois et demi de préparation, je me sens bien.

Pour ta préparation sur les skis ?

C’est difficile pour moi de donner une note. Jusqu’à présent, je n’ai skié que sur de la neige de glacier et j’ai de bonnes sensations. On est un groupe où durant les entraînements, on se donne à fond. Au niveau des chronos, je suis dans le coup. 

Mais l’inconnu, c’est qu’on a skié que sur de la neige de glacier. Pour moi, c’est cela le bémol parce quand on courre, c’est sur de la neige d’hiver et on a pas les mêmes rendus.

Ce qui est important c’est d’être bon dans des conditions hivernales et c’est à ce moment-là que je saurais si je suis performant !


Et en ce qui concerne ta motivation ?

Ma motivation, elle est au maximum. C’est 10 ! Je suis sur une belle courbe de progression ces dernières années et cela me donne encore plus envie de continuer sur ce chemin. On ne sait jamais jusqu’où on peut aller mais cela me motive pour me donner à fond.

Brice Roger est revenu récemment dans le Groupe vitesse et on t’a aperçu tout sourire avec lui sur le téléski à Zermatt…

C’est toujours très positif le retour de blessure d’un membre du groupe. On imagine que Brice a du galérer pendant que nous on se reposait ! Je l’ai vu heureux d’être de nouveau avec nous. C’est génial, cela lui met de la fraicheur et pour nous aussi.

J’espère aussi qu’Adri (Adrien Théaux) va revenir très vite parce que comme Brice c’est un bon moteur de notre groupe. Il nous manque et j’espère qu’il sera vite rétabli.

[Info] Au Tennis-ballon, ce sont toujours les vieux dans le groupe vitesse qui mènent 3 à 1 contre les jeunes.

Nils Allègre (à gauche) et Brice Roger (à droite) lors du stage de Zermatt (Photo copyright Brice Roger)

Quel est ton programme pour les prochaines semaines ?

Nous sommes toute cette semaine à Saas Fee pour un stage d’entraînement de 6 jours. On aura ensuite une pause d’une semaine qui sera suivie par un nouveau stage de ski qui se déroulera, soit à Saas Fee, soit au Stelvio.

Comment vois-tu ta première course de la saison ?

Je la vois à Val d’Isère sur la piste Oreiller-Killy. Même s’il n’y a pas autant de public que d’habitude, courir en France, ce sera Top. J’espère qu’on pourra s’entrainer avant sur la OK. Cette piste, je l’aime bien. Je l’ai couru plusieurs fois en Coupe d’Europe mais jamais en Coupe du monde.