Avant de s’élancer sur un nouveau Critérium de la première neige, Mathieu Faivre nous parle de sa préparation pas forcément optimale depuis Sölden, de son niveau de confiance dans sa discipline de prédilection et de la façon avec laquelle il va aborder le géant demain sur la Face de Bellevarde.

Comment s’est déroulée ta préparation ces dernières semaines ?

On a été pas mal embêté avec les conditions météo notamment sur les 3 semaines après Sölden.

Cela a été beaucoup de frustrations. Il y a un moment où on a envie de skier et plus forcément faire de la préparation physique. On a envie d’être sur la neige et de faire des virages.

Ensuite, on a réussi à avoir de bons entraînements à Tignes avec 5 ou 6 journées où on a skié dans de bonnes conditions. Avant de venir ici pour trouver des conditions plus hivernales.

Ou en est-tu avec ton niveau de confiance ?

Elle n’est pas encore totalement présente. C’est encore délicat pour moi de me sentir bien sur mes skis, d’être performant et confortable dans les intentions que je peux mettre sur chacun des runs de mes entraînements.

Mais il faut toujours attendre la course car au départ d’une Coupe du monde les choses sont très différentes. Il n’y a alors que les deux manches qui comptent…

Il y a encore beaucoup de travail qui m’attend avant que je retrouve mon meilleur niveau d’ici la fin de saison !

Comment abordes-tu ce week-end à Val d’Isère ?

J’essaye de l’aborder de la meilleure des façons. La performance et la confiance peuvent être présent sur certains secteurs des manches. Mais j’ai pas mal de souci avec la consistance depuis un petit moment.

Je peux donc difficilement me fixer d’objectifs comptables. Prendre la qualif pour la deuxième manche sera pour moi déjà une petite victoire même si ce n’est pas forcément les attentes que je peux avoir…