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Clément Noël : «Jouer devant, avec les meilleurs et construire de la confiance»

Depuis Reiteralm en Autriche, Clément Noël revient sur sa préparation et ses objectifs pour le slalom de Kitzbühel,  à 24 heures d’une nouvelle échéance importante de ce mois de janvier.

Photo copyright FFS TV

Quel a été ton programme depuis Wengen ?

On est venu directement en Autriche. On a pris deux jours de repos au début, ensuite deux jours d’entraînement, puis un jour de repos. Samedi, on skie à nouveau.

On était à Reiteralm près de Schladming, là où on sera la semaine prochaine. C’était de bons entraînements. Ça se passe bien, il y a de la neige, c’est l’hiver.

Y avait-il un thème spécifique pour tes entraînements ?

On a fait un jour de Géant pour changer et cela fait du bien. On a skié sur des conditions de neige un peu plus dure que ces derniers temps. J’espère que cela sera un peu la même chose à Kitzbuhel. On bosse au fur et à mesure sur des points techniques, là où on a fait des erreurs en course.

Avec qui t’es-tu confronté à Reiteralm ?

On était entre nous avec Paco Rassat et Steven Amiez. On a vu aussi la Team Red Bull Van Deer avec Henrik Kristoffersen et Marcel Hirscher.

Est-ce que les blessures qui se sont accumulées en équipe de France, notamment Thibaut, Matthieu et Victor, pèsent sur le moral ?

On essaye de rester un peu à l’écart. C’est triste pour eux, c’est triste pour l’équipe de France. Moi, c’est surtout pour Victor que je côtoie au quotidien que je suis très déçu et très triste pour lui. C’est des personnes avec qui on passe plus de la moitié de l’année ! Cela affecte le groupe, cela m’affecte moi. On essaye que cela joue le moins possible sur notre moral. Parce qu’il y a des échéances qui arrivent, parce qu’on a une équipe qui peut faire des résultats. En ce moment, on voit surtout la Suisse, la Norvège et l’Autriche.

Par contre, on sait qu’on a le potentiel, on a des athlètes qui skient bien et vite, et notre staff motivé malgré les coups durs. On va essayer de se mettre un peu à l’écart de cela et préparer les Mondiaux avec du calme et de la sérénité. On sera chez nous et on va essayer de se faire respecter. La période ne nous soutit pas forcément mais il n’y a pas tout à jeter.  

Que viens-tu chercher à Kitzbühel en matière d’objectifs ?

Je ne me fixe pas d’objectif de résultat. Je ne suis pas maître de mon dossard et je ne partirais pas dans les tous premiers. Il faudra que la neige et les conditions me permettent de faire une première manche proche des meilleurs. Ce que j’aimerais, c’est être dans le match pour gagner la course et pour le podium après la première manche. Ensuite, il faudra donner le maximum en gardant la petite sécurité pour arriver en bas.

Je n’ai pas envie d’arriver à Kitzbühel en me disant « il faut que j’arrive en bas, que je fasse 5e, 6e, que je marque quelques points pour me rapprocher des 7… ». Ce n’est pas mon état d’esprit. Je veux jouer devant, avec les meilleurs et construire de la confiance. Simplement être intelligent et me rappeler les points techniques qui font que je tiens sur mes deux jambes pour s’approcher des meilleurs.