Les Alpes française ont remis au CIO leur dossier pour l’organisation des Jeux Olypiques et paralympiques 2030.
Photo copyright CNOSF / KMSP
C’est à la Maison du sport français à Paris ce mardi 7 novembre que David Lappartient, Président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Marie-Amélie Le Fur, Présidente du Comité paralympique et sportif français (CPSF), Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, avec la participation de Marie Bochet, octuple championne paralympique en para ski alpin et Martin Fourcade, quintuple champion olympique de biathlon, ont présenté à la presse les principes directeurs de la candidature des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2030 et le projet de carte des sites.
Ces lieux s’organisent du Nord au Sud autour de 4 pôles géographiques.
Au sein du Pôle Haute-Savoie, on retrouve les sites du biathlon au Grand Bornand (olympique et paralympique) et du ski de fond à La Clusaz (olympique et paralympique).
Pour le Pôle Savoie, les sites de Courchevel, Méribel et Val d’Isère accueilleraient le ski alpin (olympique et paralympique), Courchevel pour le saut à ski et le combiné nordique, et La Plagne pour le bobsleigh, le skeleton et la luge.
Pour le ski alpin, les descentes, Super-G, géants et combinés se disputeraient sur l’Eclipse à Courchevel pour les hommes et le Roc de Fer à Méribel pour les femmes
La Face de Bellevarde à Val d’Isère accueillerait les slaloms hommes et femmes.
Le Pôle Briançonnais accueillerait les épreuves de ski freestyle (olympique et paralympique) et celles du snowboard cross (olympique) ainsi que le para banked slalom. Les stations de Montgenèvre et Serre Chevalier ont été sélectionnées pour ces épreuves.
Au sein du Pôle Nice Côte d’Azur, Nice accueillerait le hockey sur glace (olympique et paralympique), le patinage artistique, le short track et le curling (olympique et paralympique). Le site d’Isola 2000 a été sélectionné pour le ski & snowboard cross (olympique).
Seule infrastructure à devoir être construite pour cette candidature, la patinoire le serait à Nice. Pour l’anneau de vitesse, 2 options sont à l’étude : un site temporaire (comme un Parc des expositions) ou l’utilisation d’un anneau déjà existant hors de France.
95% des sites sont déjà existants puisque les Alpes françaises s’appuient sur ceux utilisés pour les JO d’Albertville en 1992 ou pour d’autres événements comme les Mondiaux de ski alpin de Courchevel Méribel 2023.
La cérémonie d’ouverture aurait lieu en Auvergne – Rhône Alpes et Nice alors Nice accueillerait la cérémonie de clôture.
« Ce dossier, transmis ce jour au CIO est le fruit d’un réel travail collaboratif porté depuis juillet. C’est l’expression de notre ambition, celle de co-construire les Jeux de demain, qui embrassent ces défis, pour les transformer en opportunités pour le sport, les athlètes, les territoires et les sociétés. Cette candidature est le symbole de la France qui gagne », a commenté David Lap partient, Président du CNOSF.