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Alexis Pinturault : « On a du mal pour le moment à analyser »

Alexis Pinturault n’a pas réussi à prendre la qualification pour la seconde manche ce matin à l’occasion du slalom de Kitzbuhel. Ses premiers commentaires recueillis à chaud au pied de la Ganslernhang.

Photo copyright Agence Zoom/Alexis Boichard

Comment analyses-tu à chaud ce qui s’est passé sur cette première manche ?

On en a discuté avec Head et on a du mal à analyser. Le seul ressenti que j’ai, c’est que je n’ai pas pu m’exprimer comme je voulais. J’ai senti que j’étais un peu bas en attitude et qu’il y avait un certain manque de fluidité dans les enchaînements et de retour d’une certaine manière du ski, ce qui fait que cela doit me mettre dans une meilleure position.

Tout cela, je ne l’avais pas. On parle quand même de 2s70 sans vrai faute ! On trouve cela pas normal et on a du mal pour le moment à analyser. On va regarder à froid car je ne pense pas que je serais à la 2e manche, il faut être lucide.

C’est un peu une déception aujourd’hui…

C’est ce qui est sous les pieds qui coince en ce moment ?

C’est un peu cela effectivement. Le ski est un sport bio-mécanique. Plus le ski rend, si on a un appui sur le pied, on arrive à être un peu plus haut en attitude. Si le ski recoupe, on arrive à travailler sur le ski d’une courbe à l’autre. Ces deux points, c’est ce qui m’a manqué sur cette manche.

Du coup, je faisais tout avec force et avec technique, et plus du tout avec l’aide du matériel ce qui a fait que j’étais long, long, tout le temps long et relativement bas pour pouvoir fermer moi-même mes courbes, et le ski ne m’aidait pas pour les fermer !

Comment était la neige de cette première manche ?

A la reco, elle était très lustrée. Cela donnait l’impression qu’on n’avait pas de grip et qu’on glissait sur la surface de la neige. Quand je me suis élancé, il y avait déjà quelques marques. Forcément on engendre alors moins de vitesse.

Quel type d’analyse va être faite sur cette course ?

On va essayer d’analyser et de discuter avec les techniciens Head et les coachs. Mais il faut pas se leurrer, Schladming, c’est dans deux jours et on va rien inventer en deux jours. On va essayer de comprendre et lorsqu’on aura compris ce qui n’a pas fonctionné, on essayera de trouver le moyen de résoudre le problème. Cela prend du temps.

Est-ce que tu remets en cause ton programme à Schaldming et Cortina ?

Non. Au contraire, à Schladming on devrait avoir des conditions similaires et cela permettra de me donner des informations supplémentaires. Il y aussi un géant à Schladming et j’ai besoin d’en courir car le dernier, c’était Adelboden. Comme j’ai changé quelques petits trucs, j’aimerais bien les essayer en course. Pour Cortina, il y a deux Super-G et cela va bien. La place dans les 10 est importante.