Juste après l’annulation des courses de Kranjska Gora en Slovénie, Alexis Pinturault a donné ses impressions sur cette fin de saison prématurée. Retrouvez ci-après ses principaux commentaires.
« C’est vraiment très particulier, c’est difficile à accepter. Cela fait 8 courses annulées chez les hommes, 12 chez les femmes, ce qui est extrêmement important. 5 courses techniques, 3 en vitesse, ce qui fait un gros déséquilibre dans la balance ».
« C’est loin d’être facile, loin d’être évident. C’est sûr qu’il y a des circonstances extérieures qui sont particulières. L’annulation en elle-même, je peux la comprendre. Mais la manière dont la FIS gère les choses, en gros « advienne que pourra » sans vraiment de réflexion derrière ! Pourquoi ne pas avoir tout simplement annulé à Hinterstoder ? Pourquoi remettre les globes aux femmes et ensuite être obligés de les remettre aux hommes ? Il y a beaucoup de questions qui peuvent être posées ».
« Ce qui est sûr c’est que ceux qui sont devant aux classement généraux, en Géant, en vitesse, en slalom, au général, ce sont des athlètes qui ont été sur le devant de la scène sur l’ensemble de l’hiver ».
« Il n’y a pas eu le même nombre de courses en technique et en vitesse. Les décisions sont prises en fonction de choses qui nous dépassent. Ce qui est sûr, c’est que je n’ai pas pu me battre pour essayer de défendre mes chances, que cela soit en Géant, que pour le Gros Globe. C’est rageant ».
« En slalom il y a eu 3 slaloms de moins, il y a eu 2 Géants de moins. Sur 8 Géants et 12 slaloms, cela fait son importance, c’est un quart de la saison qui est parti !
« On est en vacances plus tôt que prévu. Il va falloir reprendre les choses un peu classiques, faire des tests, si on peut. On ne sait pas si on sera mis sous peu en quarantaine. Nous mais aussi les étrangers, que cela soit la France ou les autres nations. Un peu au jour le jour ».