A l’issue d’un incroyable scénario qui s’est joué à la mi-journée sur le Roc de Fer à Méribel, Tessa Worley remporte le petit globe de slalom en géant. Sa 4e place aura été suffisante pour devancer la Suédoise Sara Hector et l’Américaine Mikaela Shiffrin. Les commentaires de Tessa Worley sur sa performance…

Copyright photo Agence Zoom/Michel Cottin

Quel incroyable scénario dans ce Géant aujourd’hui !

« Un scénario incroyable aujourd’hui. Je savais que cela allait être excitant, une course à suspense mais à ce point-là, je ne l’imaginais pas. J’ai fait plein de rêves cette nuit, plein de scénarios possibles dans ma tête. Et finalement cela a été encore différent que tout ce que j’avais pu imaginer.

Après la première manche j’étais un peu déçu car j’ai senti que cela m’échappait. Il fallait tout donner dans cette deuxième manche et que le destin joue un peu en ma faveur. Et cela a fonctionné.

Comment s’est passée cette seconde manche ?

« C’était fou. J’étais en stress toute la manche, j’avais le cœur qui battait extrêmement fort. C’était génial à l’arrivée, toutes les filles étaient autour de moi et une partie du staff. C’était juste génial de vivre l’instant T avec toutes ces personnes ».

Que représente ce globe de cristal par rapport aux grandes victoires de ta carrière ?

« Le vivre en France, devant son public, c’est le rêve d’un athlète. On ne peut pas faire beaucoup mieux. Il y a ce côté sentimental et émotionnel qui est très important. Aujourd’hui grace au public et qu’on soit en France… C’est chouette de pouvoir partager ces émotions en direct.

C’est un des objectifs que j’avais personnellement. Je sens à quel point ils sont heureux. Ils ont sacrifié plein de choses pour que cela marche. Pouvoir leur offrir c’est Top ».

Quel est le secret de ta longévité ?

« C’est pas mal de choses. La passion, le travail l’entourage. J’ai été entouré de d’équipes différentes tout au long de ma carrière. Cela toujours été un moteur, avec des personnes qui m’ont fait croire en moi et qui m’ont permis de m’exprimer à 100%. Il y aussi le plaisir que je prends ».

Les championnats du monde l’an prochain, on t’y retrouvera ?

C’est difficile de dire non et en même temps je sais tous les sacrifices qu’il faut faire pour arriver au haut niveau. Si je reviens ici l’année prochaine au mois de février, ce sera si j’ai la capacité d’être encore performante et que j’ai envie de gagner des courses. J’ai pas envie de refaire un hiver avec moins d’engagement physique et personnel.

Il va falloir faire un bon brake ce printemps pour me poser les bonnes questions et savoir comment je peux faire pour l’année prochaine éventuellement.

Pour l’instant, je profite à fond, je suis bien dans le coup, cela me donne envie…