Remporté par le suisse Marco Odermatt auteur d’une superbe démonstration sur la Birds of Prey de Beaver Creek, ce premier Super-G de la saison a permis à Alexis Pinturault de se classer 6e, une bonne performance pour le skieur de Courchevel.
Photo copyright Agence Zoom / Alexis Boichard
Le premier Super-G de la saison, disputé sous le soleil et des températures élevées à Beaver Creek, a permis à Marco Odermatt d’illustrer une nouvelle fois son talent sur une piste où il avait déjà gagné en 2019 sur la Birds of Prey.
Le skieur suisse a réussi une superbe démonstration, plus particulièrement dans la dernière section du parcours où il a encore creusé l’écart avec l’Autrichien Matthias Mayer (+0.78) et le surprenant Canadien Broderick Thompson (+0.98), parti avec le dossard 35 !
Malgré une faute dans la partie finale qui lui coûte certainement une place sur le podium, Alexis Pinturault signe un Top 6. Le skieur de Courchevel a livré ses impressions sur ce Super-G peu après la course.
Extraits…
Sur sa performance
« C’est une très bonne course. Faire Top 6 pour moi en Super-G fait partie des très bons résultats. Je me sens très très bien et aujourd’hui j’étais très heureux de mon matériel. Je me sens à l’aise sur mes skis, j’ai tenté, je me suis bien amusé. Dans les sensations et la dynamique c’était plutôt bien.
Pour gagner il faut prendre des risques et aujourd’hui, il y a un seul athlète qui a fait la course parfaite, c’est Odermatt ».
Sa faute sur le bas de parcours
« C’est une faute où je prends des risques. Aujourd’hui, beaucoup de skieurs ont fait des fautes. Le tracé était assez sélectif, assez difficile et pour autant je ne m’en suis pas trop mal sorti ».
A propos du Super-G
« En Super-G, depuis ces dernières années, on va de plus en plus vite à des vitesses comme celles de la descente sauf que nous ne faisons pas d’entraînement dans les conditions réelles. Il y a donc toujours beaucoup de pièges qui apparaissent par la vitesse et les mouvements de terrain. C’est ce qui rajoute à la difficulté. C’est très difficile d’appréhender et de savoir lire le terrain et la vitesse qu’on aura au moment T ».
Top 6 de bonne augure pour le second Super-G ?
« Les sensations ont été bonnes aujourd’hui donc j’espère m’appuyer sur la course d’aujourd’hui pour celle de demain. Il y aura un nouveau tracé avec de nouvelles incertitudes. On a quelques réponses avec la neige. La vitesse dépendra du tracé, de la façon dont on passera les mouvements de terrain. Demain sera une toute nouvelle course. La seule chose qu’on a apprise, c’est sur la neige et sur la vitesse moyenne qui devrait rester identique à 5km/h près ».
Le retour en Europe
« On va rentrer dans un tout autre registre. La semaine prochaine, on rentre en Europe avec des neiges qui seront beaucoup plus dures, glacées et surtout avec le décalage horaire. On rentre après le deuxième Super-G. Cela sera difficile à encaisser. même si on aura deux jours de plus que d’habitude ».
La performance des autres skieurs tricolores
Blaise Giezendanner a signé le 17e chrono, Mathieu Faivre le 22e et Nils Allègre le 25e. Matthieu Bailet a chuté dans la partie haute du tracé après une belle mise en action et Johan Clarey ne s’est pas aligné au départ. Le skieur de Tignes ressentait en effet une petite gêne au genou gauche suite à une chute à l’entraînement et il a préféré se préserver pour les descentes de samedi et dimanche.
Roy Piccard et Victor Schuller terminent respectivement 36e et 40e de ce Super-G très sélectif et marqué par 14 DNF !