De sa jeunesse au ski club de Morillon, Antoine Dénériaz garde des souvenirs fantastiques. « Le ski, c’était avant tout un plaisir, une passion, notre terrain de jeu. On skiait du matin au soir ».

A force de travail et d’entraînement, il franchit petit à petit tous les échelons vers l’équipe de France. « Je voulais être descendeur et faire partie de l’équipe de France. C’était mon rêve de gosse ».

De cette formidable période, il lui reste quelques moments inoubliables.

Deux victoires à Val Gardena. Sur la Saslong, Antoine a des sensations de folie. « J’avais l’impression de voler. Même en descendant sur la tête, je pouvais gagner ».

En 2006 aux Jeux Olympiques de Turin, il pourrait en parler des heures : « Les entraînements, la reco, la médaille d’or et la marseillaise sur le podium : des moments que je n’oublierai jamais, qui me donnent encore des frissons quand j’y pense ».

Et puis vient le moment de raccrocher ses skis quelques mois après une énorme chute à Åre. S’arrêter car la descente n’était plus un jeu. « J’avais rien prévu, j’ai eu l’impression de sauter dans le vide, ça n’a pas été facile de tourner la page ».

Et comme une seule citation ne peut résumer ce qu’est devenu Antoine aujourd’hui, écoutez-le nous parler de son après ski.