Les meilleurs moments d’Alexis Pinturault

Comme une montagne, la saison de ski alpin que nous venons de vivre a été faite de dénivelés importants, avec des hauts et des bas. Intéressons-nous aux plus hauts.
Depuis Courchevel où il est confiné avec sa famille, Alexis Pinturault nous parle des meilleurs moments de sa saison 2019/2020.

Bonjour Alexis, quels ont été les meilleurs moments de votre saison de coupe du monde…

Durant vos entraînements ?

C’était à la maison, à Courchevel, et toujours très particulier. J’ai pu voir mes proches, c’est un peu le dernier moment où je peux être avec eux avant de démarrer l’hiver à toute vitesse.
C’est aussi un moment où on prépare le Critérium de la 1ere neige de Val d’Isère. J’ai pu m’entraîner avec l’équipe au complet dans de bonnes conditions sur le stade Emile Allais, avec une très bonne ambiance dans le Groupe.
Tout cela fait que j’ai bien aimé ce moment qui m’a permis, en plus, d’aller chercher la victoire à Val d’Isère !

Avec votre équipe ?

C’est lorsque nous avons préparé le slalom de Levi. Nous étions à Reiteralm en Autriche. La station était fermée. La piste, c’était du snow farming. J’étais le seul skieur. Le décor était féérique et on s’est vraiment bien amusé.

Depuis le début de la saison, Alexis Pinturault dispose d’une structure privée constituée de Fabien Mugnier (entraîneur et coordinateur de la structure),Nicolas Thoule (2ème entraîneur), Romane Pinturault, son épouse (Relations avec les partenaires et médias, et logistique), Guntram Mathis (Technicien Head), Martin Hager (Préparateur physique) et Andrea Mitterfelner (Kiné).

Avec les autres athlètes de l’équipe de France ?

Aux Etats-Unis à Copper Mountain pendant notre entrainement juste avant Beaver Creek. Nous avons passé pas mal de temps en groupe, nous étions tous ensemble pour nous préparer. L’hébergement se fait par petits groupes en appartements. Ce furent des moments très sympas et conviviaux entre nous et avec les coachs. Notamment pendant les repas, dans un cadre loin de nos habitudes. J’apprécie beaucoup ces moments.

Sur une course en particulier ?

A Val d’Isère pour deux raisons. D’abord, compte tenu du contexte. Cela faisait un moment que je n’avais pas gagner dans cette discipline, le slalom.
Et deuxième raison parce que gagner devant son public, à la maison, c’est toujours un moment privilégié que j’apprécie énormément.

Pour toute la saison ?

Je vais dire Hinterstoder. Parce que ma victoire dans le combiné alpin me rapporte le globe de cristal de la spécialité. Et pour tous les points gagnés au classement durant ce beau weekend.