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Alexis Pinturault : « Retrouvez les Coupes du monde, c’est extrêmement important »

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Avant qu’il ne rejoigne l’Autriche ce jeudi pour finaliser sa préparation pour le Géant de Sölden, Alexis Pinturault s’est connecté en web conférence avec les médias. Extrait de ses principaux commentaires.

Comment s’est déroulée votre préparation qui a été atypique par rapport au passé ?

Ma préparation s’est plutôt bien passée. Beaucoup de choses ont changé mais cela n’a pas été plus problématique que cela. On s’est bien adapté, le nouveau programme de préparation était bien et je m’y sentais bien dedans.

Sölden est très en avance, ensuite Lech arrive très tôt mais derrière il y aura beaucoup de temps jusqu’à Val d’Isère. Il faut donc s’attendre à ne pas voir tous les athlètes à 100% à Sölden.

C’était déjà le cas les années précédentes et cette année sans doute encore plus.  

Le calendrier de la saison de Coupe du monde vient d’être communiqué. Qu’est-ce que vous en penser ?

Il est difficile de concevoir un calendrier extrêmement bien fait. Quoi qu’il en soit, ils ont fait le maximum avec des choses qui sont plutôt bonnes.

Il y a aussi des points du calendrier qui sont pour moi énigmatiques et problématiques. Par exemple, comment va-t-on faire pour enchainer Zagreb et Adelboden ? Il y a des normes COVID à respecter et on va enchaîner deux pays qui sont relativement éloignés. Les athlètes, le staff devront faire des tests et ce sera loin d’être facile.

Pour le reste, il y a eu des bonnes choses de réaliser. C’est plus sur les normes sanitaires à respecter qu’on pourrait avoir des problématiques.

Et les combinés qui ont disparu du circuit de la Coupe du monde ?

Tous les combinés ont été enlevés. On peut le comprendre, ils veulent limiter au maximum les contacts entre les groupes descendeurs/vitesse et les groupes des techniciens. Pourquoi pas mais cela veut donc dire que les weekends avec descente et slalom on les fait plus ! Que les athlètes qui font 4 disciplines doivent arrêter de faire 4 disciplines ! Que les chefs entraîneurs qui passent d’un groupe à l’autre ne doivent plus le faire !

Tout cela ce sont les incohérences existantes aujourd’hui. Le choix d’enlever le combiné, on peut le comprendre. Il fallait peut-être aussi retirer le parallèle !

Dans ce contexte, quelles sont les courses que vous allez courir ?

Dans le calendrier, il y a plus de technique que de vitesse, ce qui avait déjà été le cas les années précédentes. Mais cette année l’écart est nettement plus important.
Je vais faire tous les Géants et tous les slaloms, c’est une certitude. Pour le Super-G, l’idée sera la même pour moi que dans le passé, c’est à dire viser les Super-G qui sont intéressants pour moi et ne pas m’éparpiller un peu partout. Ce qui est également sur, c’est que je n’irais pas sur les descentes.

Tous les Géants et tous les slaloms sont au calendrier d’Alexis Pinturault pour cette nouvelle saison – Image Facebook Alexis Pinturault

Dans quels domaines avez-vous progressé ?

J’arrive encore à progresser dans certains domaines, pas au niveau force, ni explosivité mais en endurance, en renforcement. En mobilité aussi ce qui me fait énormément de bien et qui m’apporte beaucoup sur les skis, et en récupération.

Il s’agit de petites choses mais c’est toujours mieux d’années en années.

Endurance, renforcement, mobilité : des secteurs dans lesquels Alexis Pinturault a progressé – Images Facebook Alexis Pinturault

Au vu de vos résultats passés, Sölden vous réussit plutôt bien : deux fois 1er, deux fois 2éme, 1 fois 3ème et 5ème. Qu’est-ce que vous appréciez sur cette piste ?

C’est toujours la première course de la saison, il y a énormément de motivation. C’est un peu la rentrée des classes, il y a beaucoup de ferveur. J’aime les courses en Autriche, les courses où il y a énormément de monde parce qu’on peut partager ces moments là avec le public et c’est extrêmement gratifiant.

Sölden c’est normalement le chaudron, la fête. Il y a de grands concerts qui sont donnés à côté de la course ! Cette année cela ne sera pas le cas, ce sera différent, bizarre.

Retrouvez les Coupes du monde, pour moi c’est extrêmement important. Redémarrer cet hiver cela fera extrêmement plaisir car on a fini la saison dernière beaucoup plus tôt que d’habitude, à mi-mars au lieu de début avril. Il y a eu une longue coupure, il est temps de commencer. On a tout pour répondre présent de manière sanitaire mais aussi sportive pour les épreuves à venir.

Est-ce que la crise sanitaire a remis en cause vos objectifs pour cette prochaine saison ?

C’est difficile de se projeter. Le classement général reste bien sur un objectif. Il faut aussi garder à l’esprit que si je devais pendant la saison être un cas contact, et si je n’arrivais pas à proposer un contre test PCR négatif avant le weekend, je pourrais me retrouver mis sur la touche ! Et mis sur la touche pendant un weekend, cela veut dire plus aucune chance pour le Général.  Cela va apporter beaucoup d’incertitudes pour cet hiver.

Aujourd’hui, j’ai envie de dire que les championnats du monde c’est une épreuve quoi qu’il en soit qui sera extrêmement importante et essayer de jouer le général c’est aussi pour moi l’objectif. Mais il est très difficile de se projeter.

Et donc, l’objectif sera de prendre les courses comme elles viennent encore plus que d’habitude puisqu’il y aura de l’incertitude jusqu’à la veille de chaque course.

C’est la deuxième saison avec votre équipe. Quels éléments de progrès avez-vous identifié ?

On peut toujours progresser et faire mieux. Par exemple en slalom, j’ai eu pas mal de déchets. On doit encore travailler pour trouver de meilleures solutions techniques. Sur la préparation aussi, sur certaines épreuves, notamment en amont de certains Super-G où j’ai manqué d’entrainement.

Cela fait partie des choses qu’on veut améliorer et au vu du calendrier, il faudra cette saison faire un peu plus d’entraînements sur sites.

Quel est votre programme jusqu’au portillon de départ du Géant à Sölden ?

A partir de jeudi, je pars en Autriche, normalement à Sölden, avant d’aller quelques jours à Piztal et ensuite revenir à nouveau à Sölden pour le weekend de la Coupe du monde.