Au lendemain de la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin, Tessa Worley a partagé en conférence de presse à Yanqing son état d’esprit et ses sensations à la veille du géant dames qui s’annonce très disputé.
L’état d’esprit de Tessa après la cérémonie d’ouverture…
« La cérémonie d’ouverte nous a bien lancé et nous a mis dans une énergie hyper motivante. J’ai fait le plein d’émotions et d’énergie avec toute l’équipe.
Je me sens bien, je suis très heureuse d’être ici. C’est chouette de profiter de tous ces instants. Je me rends compte de la chance que j’ai d’être ici.
Maintenant, c’est « focus » sur le géant qui arrive… ».
Ce qu’a retenu Tessa de ses expériences passées dans les JO..
« Ma toute première expérience des Jeux, c’était en 2010 à Vancouver. En 2014 à Sotchi, j’étais absente en raison de ma blessure. Et ensuite j’ai participé à Pyeongchang. Les Jeux ont toujours été des expériences uniques.
A Pyeongchang, je suis arrivée avec toutes les cartes en main mais je n’ai pas réussi à être performante. Je n’ai pas su réellement profiter de l’énergie de l’événement. J’étais crispée dans mes épreuves et je ne me suis pas exprimée pleinement.
Ce que je retiens que c’est un événement incroyable, unique. Il faut savoir savourer chaque instant. C’est l’état d’esprit que je souhaite avoir pour ces Jeux de Pékin ».
Favorite du géant ? Qui sont les prétendantes ?
« Par rapport à mes derniers résultats, ce serait mentir que de dire que je ne vais pas être regarder sur la course. Avec des podiums sur les dernières courses, on va forcément m’observer.
En géant, il y a énormément de filles qui sont capables de faire des grosses manches, donc forcément une grosse course. On est au moins une dizaine à prétendre au podium : Sarah Hector, les Italiennes Marta Bassino et Federica Brignone, Mikaela Shiffrin, Petra Vlhova, Alice Robinson, la Polonaise Maryna Gasienica…
Il faut s’attendre à tout. On est la discipline où il y a peut-être le plus de densité à ce niveau-là. C’est hyper intéressant à regarder.
Le Géant sera une vraie bagarre. Il faut faire deux manches pleines pour pouvoir prétendre à un podium.
L’état d’esprit à avoir est assez simple : ne pas regarder la concurrence. Je sais qu’elle sera là. A moi d’être au niveau ».
Les résultats de cette saison vs la course des JO…
« Qu’on soit tenante du titre, championne du monde ou en tête de la Coupe du Monde, quand on arrive aux Jeux, tous les compteurs sont remis à zéro. Je ne pense plus du tout aux courses que j’ai pu vivre avant. Cela ne sert à rien de se retourner sur les résultats d’avant.
C’est une ardoise vierge, il faut écrire l’histoire. A moi de faire en sorte qu’elle soit la plus belle possible ».
La piste et la neige à Yanqing…
« On a eu trois jours d’entraînement et au moins deux neiges différentes. La première était compacte mais pas très dure. C’était une neige accrochante, un peu abrasive. Et puis une seconde neige sur une autre piste où il y avait eu plus de passages. Une neige injectée, dure, qui répond bien sur laquelle j’ai eu de bonnes sensations.
Au ski libre (aujourd’hui), on aura une bonne idée sur la piste et sur la neige. Il faut avoir un maximum de sensation sur cette neige. Cela devrait être une neige agréable, qu’il faut attaquer ! ».