Après l’étape d’ouverture à Sölden, le circuit de la Coupe du monde de ski alpin met le cap sur Levi, en Finlande. Deux slaloms sont au programme : celui des dames le 15 novembre, puis celui des hommes le lendemain. Le Français Clément Noël, champion olympique de la spécialité et vainqueur l’an passé à Levi, détaille sa préparation avant ce premier grand test entre les piquets serrés.
Présent à Sölden le week-end dernier pour encourager ses coéquipiers engagés sur le géant, Clément Noël a livré quelques indications sur la dernière phase de sa préparation avant l’ouverture de la saison pour les slalomeurs.
Après deux semaines d’entraînement intensif sur les skis, le skieur de Val d’Isère s’accorde cette semaine une parenthèse « un peu plus tranquille » à la maison : repos, sport et travail physique figurent à son programme.
Le départ pour la Laponie est prévu le 3 novembre. « On part pour une dizaine de jours d’entraînement. Si elle est prête, on s’entrainera directement sur la piste de course, la Black », explique Clément Noël. L’hiver dernier, les slalomeurs tricolores n’avaient pas pu s’y entraîner comme prévu. « Et si ce n’est pas possible cette fois encore, on s’entraînera sur l’autre piste de Levi », ajoute-t-il.
Le programme des Bleus inclut également une halte à Salla, petite station située à la frontière russo-finlandaise. Dans ce cadre isolé — un téléski, une piste, un gymnase —, les Français pourront travailler dans le calme. Le profil du tracé, proche de celui de la Black, est particulièrement intéressant.
Clément Noël résume bien l’objectif de ce stage en amont de Levi : « On essayera d’aller chercher les neiges si spécifiques de Scandinavie et faire les derniers réglages. »
L’étape de Levi, qui fêtait en novembre dernier le vingtième anniversaire de la première course de Coupe du monde disputée sur la Black (le 28 février 2004), avait fait son retour au calendrier masculin l’hiver dernier après cinq ans d’absence.
Pour Clément Noël, il s’agira de sa sixième participation au pays du Père Noël : après trois premières expériences sans réussite (DNQ en 2016, DNF en 2017, 26e en 2018), le slalomeur tricolore avait pris la deuxième place de l’édition 2019, à seulement neuf centièmes du Norvégien Henrik Kristoffersen, avant de s’imposer brillamment en novembre dernier, avec près d’une seconde d’avance sur ce même adversaire.












