Après une saison qu’elle qualifie de surprenante, Clara Direz aborde ce nouvel hiver en Coupe du monde avec un objectif clair : construire la régularité. La skieuse des Saisies s’explique sur ses aspirations, sur ces défis et la manière dont elle envisage chaque course.

Extraits de son point presse tenu hier à Sölden.

Sa saison 2023/2024 : un hiver sous le signe de la progression

« Mon hiver a été surprenant. J’avais à cœur de bien faire les choses. Je pense que je suis arrivée sans beaucoup trop d’attentes. C’est pour ça que j’ai dit surprenant. J’ai été pris dans un cercle vertueux tout le long de la saison, et c’était un bel hiver. J’ai été vraiment contente de repartir sur ça et de finir sur un hiver comme ça ».

Le stage à Ushuaïa

« On a eu un Ushuaïa version grand cru ! Les conditions étaient dures, avec pas beaucoup de visibilité. On a enchaîné trois semaines dans des conditions pas faciles. On sort de là avec une bonne préparation ».

Un podium en géant et construire la régularité

« On a cet objectif (un podium) au coin de la tête. Je pense que je suis capable d’aller accrocher un podium. Pour ça, il faut vraiment que je sorte les manches. L’objectif principal cette saison, ça va être d’avoir de la régularité dans les places de devant. Faire un podium, c’est une chose. Faire plusieurs podiums d’affilée, c’est une autre !

Pour réussir ça, il faut que j’arrive à trouver de la régularité. On va construire d’abord d’en dessous, en allant chercher des places dans les Top 10 régulièrement. Un podium, ça ne va pas être l’objectif principal de ma saison.

Cette régularité, il va falloir que je la construise, parce que c’est comme ça qu’on construit de la confiance, qu’on avance progressivement. Je vais prendre course après course, voir comment elles viennent, et se servir de chaque course pour progresser pour la prochaine.

C’est comme cela que je vais aborder la saison, et après on verra ce que ça donne à la fin ».

L’émulation au sein d’un groupe restreint mais dynamique

« Ici à Sölden, on n’a que trois places. Catlain a marqué des points l’année dernière en géant. C’est cool parce qu’elle marque des points dans les deux disciplines, et elle va vraiment bien. Je suis contente qu’elle s’imprègne de l’ambiance que Sölden peut amener. June (Brand) skie bien et elle va faire sa première Coupe du Monde samedi. Cela ne va sûrement pas être facile, mais c’est chouette aussi qu’elle découvre le milieu. Et puis au-delà de nous trois, il y a Clarisse (Brèche), Doriane (Escané) qui skient très bien. Romane (Miradoli) a prévu aussi de faire un peu de géant. Et peut-être aussi Karen (Smadja-Clement).

Donc c’est vraiment chouette d’avoir des filles qui arrivent aussi derrière ! »

Quelques Super-G cet hiver

« Je vais faire quelques Super G qu’on va cibler. Je vais me diversifier un peu sur la vitesse pour aller prendre un peu d’expérience, pour faire autre chose que le Géant. Mais L’objectif principal restant vraiment sur le Géant, évidemment ».

Sölden, une première course samedi pour jauger la saison

« On ne sait jamais trop comment va skier.  On sait qu’on n’est pas trop mal, mais les autres ne sont sûrement pas trop mal aussi.

Sölden, c’est une course qui est un mois avant la prochaine. L’idée c’est vraiment d’arriver ici, de prendre des sensations de course, d’ouvrir à fond les vannes et de faire le bilan à la fin. S’il y a un bon résultat, c’est cool, on sait qu’on est sur la bonne voie, il faudra continuer le travail. En cas de mauvais résultat, on a un mois pour le corriger ».