À 22 ans, Caitlin McFarlane aborde son 21e départ en Coupe du monde avec une confiance grandissante. Ce soir, elle s’élancera sur le slalom nocturne de Courchevel, un rendez-vous qu’elle attend avec confiance après un début de saison marqué par des progrès notables.
Pour TopSkiNews, Caitlin revient sur le meilleur moment de sa saison, nous parle de son état de forme actuel, de sa préparation, et de son envie de skier deux manches pleines et engagées sur le Stade Emile Allais avec son dossard 46.
Photo copyright Agence Zoom/Christophe Pallot
Quel premier bilan pouvez-vous tirer de cette saison ?
Il est plutôt positif dans les intentions, même s’il y n’a pas forcément les résultats que j’attendais. Je suis très contente de ma progression avec mon premier podium en Coupe d’Europe (3e du slalom des Diablerets) et mes premiers points en Coupe du monde de la saison à Flachau (22e du slalom). Je sens que ça va dans le bon sens et je me sens de plus en plus en confiance et solide.
En Géant, que vous a-t-il manqué pour prendre des qualifications en deuxième manche ?
Je n’ai pas eu beaucoup d’occasions en géant car j’en ai disputé que trois (Sölden, Killington, Kranjska Gora). J’ai pu commettre des erreurs d’engagement en ne mettant pas forcément les bonnes intentions au bon moment.
Comme d’habitude, c’est une question de confiance.
Quel a été votre meilleur moment depuis le début de votre saison ?
Flachau bien entend, avec ma meilleure performance. J’avais pris tous les autres départs de slalom depuis le début de la saison sans jamais réussir à me qualifier. Prendre cette première qualification pour la 2e manche et obtenir un bon résultat (22e) et de bons points FIS, c’était un gros soulagement !
Je me suis dit « J’en suis capable ». C’est pour cela que je fais du ski et que j’aime autant ce sport en essayant de performer à ce niveau-là.
Dans quel état de forme arrivez vous à Courchevel ? Comment vous êtes-vous préparez ?
Je me sens naturellement un peu fatigué du gros bloc de courses qu’on vient de faire. J’ai pris beaucoup de départs ce qui est positif. Tout va plutôt bien. Je suis plutôt en confiance. J’ai l’impression que je vais m’élancer sur ce slalom de Courchevel avec plus d’armes que l’année dernière.
On a eu énormément de chances de s’entraîner en nocturne à Courchevel sur le Stade Emile Allais il y a une semaine. On a essayé de se rapprocher le plus possible des conditions de course afin de pouvoir s’adapter plus facilement à cet horaire.
Y a-t-il des spécificités à courir en slalom en nocturne ?
Il faut s’adapter. C’est un autre horaire où on n’a pas l’habitude de skier. On doit adapter notre alimentation et notre préparation pré-course.
L’éclairage est bien entendu différent mais nous n’avons pas de difficulté de visibilité. Pour nos masques, l’idéal est de prendre un verre clair ou transparent.
A quoi pourrait ressembler un bon à Courchevel réussi pour Caitlin McFarlane ?
Je ne me suis pas fixée de places. Je veux juste skier au maximum et aller le plus vite possible avec deux manches pleines et engagées. On fera les comptes une fois les deux manches terminées.
Que vous inspire le nom Saalbach ?
C’est les Mondiaux [Sourire]. J’ai cela dans un petit coin de la tête depuis mon début de saison. Cela pourrait être potentiellement mes premiers Mondiaux.
On verra bien après la course de Courchevel, ce serait un joli bonus d’y aller.