Avec une préparation estivale réussie, Caitlin McFarlane se sent prête à attaquer la saison de ski alpin plus tôt que ce qu’elle avait prévu. Ce samedi, elle prendra son premier départ en géant sur la piste de Sölden, un événement qu’elle a longtemps admiré de loin. Dans cette interview, elle partage ses réflexions sur sa préparation, nous parle de ses disciplines de prédilection, de ses objectifs, et sa quête de régularité sur le circuit international.
Quels enseignements as-tu tiré de la saison dernière ?
J’ai appris qu’il fallait vivre dans le présent. Même si je fais une bonne manche, il ne faut pas que je m’emballe et penser aux conséquences de ma deuxième. Je dois essayer de me concentrer sur chaque manche !
Peux-tu nous parler de ta préparation estivale ?
On a fait un très bon été avec un bon stage en Argentine. On a fait des sélections à Ushiaia car il n’y a que trois places ici à Sölden et on est plus que trois à prétendre être au départ.
Je suis en forme pour un début de saison plus tôt que prévu.
Que représente Sölden pour toi ?
C’est une grosse course. Je l’a regardais tous les ans avec ma famille donc cela fait un peu bizarre d’être là. J’ai super hâte d’être au départ car c’est une piste magnifique, un énorme événement. Je suis là pour prendre de l’expérience.
Samedi, tu prendras ton premier départ en géant à Solden. Est-ce que cette piste peut te convenir ?
Je pense que oui car elle me plait. Je suis plutôt à l’aise la plupart du temps dans les parties raides. Et là il y en a une très très longue [sourire].
Dans quelles disciplines vas-tu courir cette saison, et as-tu une préférence entre elles ?
Mon objectif, c’est slalom et géant, et d’essayer de performer dans les deux. Bizarrement, j’ai l’impression d’être moins stressée en géant qu’en slalom. Je ne sais pas pourquoi ! Cela m’est arrivée en fin de saison et cet été en Argentine sur des pistes un peu plus difficiles.
Mais je ne peux pas vraiment dire que j’ai une préférence entre slalom et géant.
A quoi peut ressembler une belle saison pour toi ?
Plus de régularité, plus de départs et plus d’arrivées dans les 30 sur les deux manches. J’ai aussi dans un coin de ma tête le rêve des Championnats du monde de Saalbach. Je suis prête à me battre pour y aller !