Header Ad

Categories

  • Aucune catégorie

Adrien Fresquet : « Réussir à se cadrer et se canaliser pendant ma réathlétisation »

Blessé en mars dernier à l’entraînement en Norvège, le skieur de Peyragudes Adrien Fresquet est actuellement en réathlétisation au sein de la cellule de la Fédération Française de Ski à Albertville. Il fait le point pour TopSkiNews sur ce long chemin vers le retour vers le haut niveau.

Peux-tu nous dire où tu en est dans le processus de ta réathlétisation ?

Je me suis blessé mi-mars à l’entraînement à Kvitfjell en Norvège avec pour conséquence une quadruple fracture du tibia. Un mois plus tard, j’ai suivi une autre opération chirurgicale pour mon autre genou qui avait déjà été opéré l’année dernière !

Aujourd’hui je suis en réathlétisation et je suis le processus pour revenir progressivement vers le haut niveau. Après mes opérations, j’ai eu une période de repos de presque deux mois. J’ai ensuite démarré ma rééducation et ma réathlétisation au sein de la cellule de la Fédération ici à Albertville.

Tout suit normalement son cours. Je ne rencontre pas trop de problème pour l’instant mis à part quelques tensions au niveau des tendons qui sont normales à ce stade.

Est-ce que tu as pu déjà remonter sur ton vélo ?

J’ai repris le vélo d’abord sur le plat à Albertville. Pour l’instant, je n’ai pas encore le droit de me mettre en danseuse et donc de faire des cols car mon tendon réagirait assez rapidement…

J’ai aussi repris le VTT (électrique) ce qui me permet de m’évader un peu des séquences de réathlétisation.

As-tu une perspective de retour sur les skis ?

Pour l’instant, je n’ai aucune date en tête. Selon l’avancée de mon tibia, on verra le moment venu pour la date de mon retour sur les skis. Ce sera à voir avec le chirurgien et le staff. Je revois mon chirurgien le 30 juillet. Il est vrai que j’avais l’idée de rechausser les skis fin août pour ensuite faire le stage ou une partie du stage au Chili avec le Groupe Coupe du monde vitesse.

Qu’est ce qui est le plus difficile aujourd’hui pour toi ?

C’est de voir les copains du groupe performer dans leur préparation physique comme ce matin ici au CNSS à Albertville. C’ets les voir construire un physique qui sera optimal pour la saison.

C’est aussi dans le même temps, me voir stagner au même niveau et de devoir me concentrer uniquement sur mon tibia et mon genou !

L’été est aussi un moment où on peut se reposer avec quelques semaines de vacances et je ne peux pas avoir accès à ce temps libre où je pourrais faire ce que je veux.

Réussir à se cadrer et à se canaliser, c’est le plus dur actuellement pour moi.