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Face au Jet Lag

Après avoir traversé huit fuseaux horaires, les géantistes français sont de retour en Europe depuis le début de la semaine. Entre récupération, gestion du sommeil et préparation au géant de samedi, Thibaut Favrot, Alexis Pinturault, Léo Anguenot et Diego Orecchioni nous livrent leurs impressions sur les effets du Jet lag.

Thibaut Favrot :
« J’ai plutôt bien digéré le décalage horaire. Je suis encore un peu dedans, mais d’ici samedi, cela sera réglé. L’objectif, c’est simplement de rechausser les skis, se remettre au bon horaire, s’entraîner tôt le matin pour être prêt samedi sur les horaires de course, et aussi récupérer du voyage et de la course du week-end dernier. »

Alexis Pinturault :
« C’est toujours difficile, surtout le matin où normalement on est sur les skis. Car ce sont des moments où on se sent toujours un peu dans le lit ! Il faut savoir qu’il y a 8 heures de décalage horaire par rapport aux Etats-Unis, 8 heures de moins…
Quand on est à 8 heures sur les pistes, il est minuit aux Etats-Unis et normalement on est au chaud dans notre lit. C’est ce qui fait que les premiers jours sont extrêmement difficiles.

On a vraiment besoin de se réveiller, de sortir de ces moments un peu endormis. Ces premiers jours sont importants pour essayer de tout de suite reprendre un certain rythme et en même temps arriver sur la course dans les meilleures dispositions possibles. »

Léo Anguenot :
« Je l’ai plutôt bien vécu. Je pensais que ça allait être plus difficile que ça. J’ai fait le choix d’un peu moins dormir dans l’avion pour arriver fatigué lundi soir. Et grâce à cela, j’ai très bien dormi lundi soir.

Ensuite, j’ai essayé de suivre les conseils qu’on a pu avoir sur le sommeil en prenant de la mélatonine avant de dormir. J’ai fait deux nuits plutôt bonnes jusqu’à mercredi, et la nuit dernière aussi.

Le matin, on se sent un peu fatigué au réveil ! Mais le fait que les entraînements à Courchevel se sont faits sous le soleil, cela s’est plutôt bien passé.
J’ai l’impression d’être de nouveau sur pied par rapport au jetlag. Donc ça va bien. »


Diego Orecchioni :
« C’était la première fois que j’allais aussi loin dans le jetlag. Je crois que je préfère qu’il soit dans ce sens-là quand je rentre en France, parce que je suis plus du matin.

Je pense que le trajet m’a beaucoup fatigué. Quand je suis arrivé le soir chez moi, je n’avais pas beaucoup dormi dans l’avion. Et je suis tombé comme une mouche alors qu’il devait être 15 heures à Beaver Creek !
Depuis, j’ai l’impression que je suis bien. Je ne sais pas si cela va me rattraper sur les nuits qui arrivent… »