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Thibaut Favrot : Franchir le cap du Top 10 en géant

A 29 ans, Thibaut Favrot s’élance demain pour la sixième fois de sa carrière sur le géant de Sölden. Entre renforcement physique, travail sur son matériel et sur les skis, et une belle émulation avec la jeune génération, le skieur tricolore espère passer le cap du Top 10 qu’il n’a malheureusement pas pu franchir l’hiver dernier.

Extraits de son point presse.

Photo copyright Agence Zoom/Hans Bezard

Après la blessure, retrouver le meilleur niveau

« Après une blessure, l’enjeu numéro un, c’est de retrouver un niveau compétitif. Après, c’est de créer de la consistance et d’arriver à passer les étapes. Il y a ce cap du top 10 que je n’ai pas réussi à passer l’année dernière. Je suis encore jeune, j’ai encore des saisons de Coupe du monde devant moi ! »

Nouvelle génération : une émulation stimulante au sein du Groupe

« Il y a vraiment une nouvelle génération qui arrive. D’avoir des jeunes qui poussent un peu, c’est bien. Cela apporte un vent de fraîcheur dans le groupe, c’est super bien, on se « tire la bourre ». Et puis, cela pousse tout le groupe vers le haut. C’est vraiment ce que le staff recherchait et ce qu’on est en train de trouver.

Avec le peu d’expérience que j’ai, je ressens quand même que ça pousse fort, que cela crée une émulation à tous les niveaux : après le ski, sur les skis, et aussi dans la vie de groupe. Ça change et c’est très agréable de travailler dans ces conditions ».

Beaucoup de travail sur le matériel, le physique et sur les skis

« Il y a eu beaucoup de boulot qui a été fait. Déjà sur mon matériel, j’ai eu un super soutien de la part de ma marque (Dynastar). On a travaillé dans une bonne direction.

Ensuite, sur la préparation physique, j’avais beaucoup de lacunes l’année dernière. J’ai fait tout un hiver, mais j’avais des niveaux de force qui étaient faibles et qui pouvaient expliquer que je n’arrivais pas à passer ce cap du top 10. On a réglé ça !

Enfin, sur mon approche du ski, je suis un peu plus serein par rapport aux autres années. J’ai un peu plus d’expérience, donc je sais mieux aborder les compétitions. Chaque piste a ses secteurs importants. On en parle souvent en descente, mais dans toutes les disciplines, c’est hyper important. Sölden, cela se joue à trois endroits ».

Un accompagnement mental pour ensuite voler de ses propres ailes

« Dans ma phase de retour de blessure, j’ai été accompagné, que ce soit en préparation mentale et aussi en psychologie. C’est important quand on revient d’une blessure, surtout quand on est athlète. En fait, on joue notre vie, notre carrière… On ne sait pas si on va te reprendre. Il faut faire ses preuves et si tu n’es pas mauvais, la loi du ski alpin va faire que tu vas pouvoir retourner à ton niveau et à ta place.

Cet hiver, ce sera une grande première. J’attaque une saison et je vais être tout seul. J’ai appris des choses, je vais les mettre en place et essayer de voler de mes propres ailes ».