Ce week-end, les skieuses de l’équipe de France vont disputer les seules courses de vitesse de leur saison de Coupe du Monde en France sur la piste Oreiller-Killy de Val d’Isère. Entre supplément de motivation et pression supplémentaire, les filles partagent leurs avis sur cette expérience unique de courir à la maison devant le public français.

Photo copyright Andy Parant

Laura Gauché : pas forcément de pression supplémentaire.

« C’est agréable, c’est comme à la maison. Ici, j’ai moins l’impression d’être en Coupe du monde. Je n’ai pas forcément une pression supplémentaire. Je suis contente d’être là, de croiser des gens que je connais.

On se sent juste à la maison avec un supplément d’âme pour bien faire. Comme à chaque week-end de Coupe du monde ».

Anouck Errard : une course comme une autre.

« Je suis assez indifférente à cela. Je pense ces courses comme une parmi tant d’autres. La seule chose qui change autour de nous, c’est les gens qui nous sollicitent un peu plus car on est françaises. On aura nos familles qui viendront nous voir. Ce sera une course comme une autre ».

Karen Smadja Clement : C’est une émulation et c’est motivant pour nous les athlètes.

« Même si je n’habite pas en Savoie, ni dans le Mont-Blanc, on est en France et je me sens à la maison. On se sent vraiment soutenues par toute l’organisation. Des sourires et des bonjours, cela fait toujours plaisir. C’est une émulation et c’est motivant pour nous les athlètes.

Camille Cerutti : une motivation en plus pour faire un résultat.

« Je n’ai pas fait les Mondiaux de Courchevel Méribel, je n’ai pas pu vivre cette ambiance française avec les fans, … Je vais avoir ma famille en bas de la course que je n’ai pas vu depuis trois mois. C’est cool, Cela va me faire du bien. Cela pousse toujours, les bénévoles sont à bloc derrière nous. Cela donne une motivation en plus pour faire un résultat ».