Après les deux géants disputés à Mont-Tremblant, Caitlin McFarlane arrive à Courchevel avec une belle référence chronométrique, puisqu’elle a signé le meilleur temps de la deuxième manche lors du dernier slalom disputé à Copper Mountain.
Entretien avec la skieuse de Saint-Jean-d’Aulps, qui s’élancera ce soir sur le slalom de Courchevel avec le dossard 27.
Photo copyright Agence Zoom/Auxance Malga
Comment t’es-tu préparée depuis le retour de Mont-Tremblant ?
J’ai essayé de bien récupérer du décalage horaire, et puis j’ai fait un petit passage à la réathlétisation et en préparation physique pour mon dos, à Albertville. Ensuite, je me suis entraînée deux jours ici à Courchevel.
Ton dos, tu peux élaborer un peu ?
J’ai chuté très fortement à Ushuaïa l’année dernière, en 2024, et depuis on galère un peu à trouver la source de pourquoi j’ai mal. On a découvert qu’il y a une petite hernie, un disque fissuré, et puis une petite fracture sur une des vertèbres. Et comme j’ai aussi des lacunes sur des muscles profonds, on va essayer de bien me maintenir toute cette saison. J’aurai sûrement une longue période de pause ensuite, dès que les compétitions seront terminées.
Qu’est-ce que cela t’a apporté de courir ces deux géants à Mont-Tremblant ?
Le géant, ça m’apporte énormément. La vitesse notamment. De sentir un peu plus de vitesse « dans les dents », ça fait quand même du bien. Et le géant c’est quand même la base du ski, on le dit souvent, donc pour tout ce qui est timing, vitesse et coordination, ça m’aide beaucoup.
De plus, comme je n’aime pas pratiquer qu’une seule discipline tout le temps, ça me fait du bien aussi à la tête (sourire).
Quelques mots sur la séance de ski d’hier ? Sur quel type de neige te sens-tu à l’aise ?
C’était super bon. On s’est régalé. La neige est parfaite, on espère que ça sera pareil ce soir. Je suis beaucoup plus à l’aise quand la neige est très dure, limite glace. Sur le stade Émile Allais, la neige était dure et accrochante, avec quelques portes glacées sur le haut du tracé.
Comment expliques-tu tes résultats actuels ?
C’est le fruit du travail de ces trois dernières années. J’ai répété les bonnes choses au niveau de ma technique. J’ai aussi beaucoup travaillé depuis deux ans et demi avec Andy Barton, mon psychologue et coach de performance.
C’est aussi le résultat de ma rigueur technique et d’une façon de penser. J’ai cru en moi et en mes capacités, et dans le fait que cela se mettrait en place au bout d’un moment.
J’ai l’impression que c’est ce qui se passe, donc cela fait plaisir.

Qu’est-ce que tu attends de cette étape de Courchevel ?
Je n’attends rien, pas de place en particulier. J’ai juste envie de me livrer pleinement, d’aller très très vite et de donner un beau spectacle au public français, à mes amis et à ma famille.
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