Champion du monde de géant, Mathieu Faivre disputera sa première course en France dans sa discipline de prédilection samedi à Val d’Isère depuis son titre remporté aux mondiaux de Cortina en février dernier.

Extraits de son point presse durant lequel Mathieu a parlé de la Face de Bellevarde, de sa préparation en géant, de sa satisfaction de retrouver le public français et ses objectifs.

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La Face de Bellevarde

« C’est une piste très particulière, c’est une des plus compliquées à gérer avec cette pente qui nous attire vers le bas et tous ses mouvements de terrain. Il faut savoir adapter son ski. C’est une piste avec des sensations un peu différentes que ce que l’on peut avoir à Beaver Creek ou à Alta Badia. Les distances entre les portes sont beaucoup plus serrées. C’est une parenthèse dans cette saison ».

Sa première course en France après son titre de champion du monde

« C’était la saison dernière et les compteurs ont été remis à zéro. Je pense qu’il n’est pas temps de célébrer et il faut être vraiment concentrer sur la course de samedi. C’est aussi une évidence que l’on est tous contents de pouvoir courir à nouveau devant notre public. J’espère qu’il y aura beaucoup de monde qui fera le déplacement pour venir voir cette course ».

Sa préparation en géant depuis Sölden

« Depuis Sölden, j’ai fait assez peu de géant, 6 séances au total. J’ai fait beaucoup de vitesse et j’ai été aussi blessé ce qui m’a éloigné des pistes pendant quasiment 3 semaines. J’avais planifié des entraînements en géant sur Tignes et je n’ai pas pu les faire. Et puis il y a eu les échéances des Super-G à Beaver Creek. Je n’ai pas travaillé de choses en particulier depuis Sölden.  Chaque fois que je remonte sur mes skis de géant je me sens plutôt bien. Mon ski est plutôt en place ».

L’échéance des Jeux Olympiques de Pékin

« C’est une certitude que les Jeux Olympiques sont un des gros objectifs de la saison. Mais je ne cesse de le répéter, je considère aussi que les courses de Coupe du monde sont très importantes. Pour arriver bien préparer aux JO, pour arriver en pleine confiance, il faut aussi faire une bonne saison de Coupe du monde, en tout cas la meilleure possible. Il n’y a pas vraiment de vérité, l’année dernière avant les championnats du monde, je faisais une saison moyenne…

Actuellement c’est une certitude que je me concentre sur les étapes de Coupe du monde qui arrivent. C’est assez dense avec pas mal de courses qui arrivent sur ce mois de décembre ».