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Mathieu Faivre : « Je me sens bien physiquement et sur mes skis »

La journée de présentation des équipes paralympiques et olympiques françaises qui s’est tenue le 4 octobre a été l’occasion pour les médias de rencontrer nos champions de ski alpin.
Tour de piste avec le champion du monde de géant, Mathieu Faivre, à deux semaines du démarrage de la saison à Sölden.

Photo copyright Mathieu Faivre

Bonjour Mathieu. Comment se déroule ta préparation ?

Cela se passe plutôt bien jusqu’à maintenant. On a eu des conditions un peu délicates cet été sur les glaciers avec pas mal de neige et des journées compliquées. On a réussi toutefois à tirer le meilleur de chaque journée d’entraînement.

Il reste encore du temps avant Sölden et quelques étapes à passer avant d’arriver complétement prêt. Aujourd’hui je me sens plutôt bien physiquement et sur mes skis. Je prends beaucoup de plaisir.

Où vas-tu peaufiner ta préparation sur les skis avant ce premier portillon à Sölden ?

Cela va dépendre des conditions et on sera aussi dépendant des endroits qui vont nous accueillir et accepter qu’on vienne s’entraîner. On va certainement partir en Autriche ou en Italie pour l’ultime préparation avant Sölden.

As-tu prévu une évolution de ton matériel pour cette prochaine saison ?

Aujourd’hui, c’est une évidence que j’avais un matériel qui m’allait à merveille sur la fin de saison dernière, avec lequel j’ai pris énormément de plaisir.

L’évolution se fera comme en préparation physique, comme en technique. Ce n’est pas parce qu’il y a quelque chose qui fonctionne qu’il faut le garder sans y toucher. Il faut aussi s’appuyer dessus pour trouver des axes d’amélioration dans chaque secteur pour essayer d’aller grapiller petit à petit les dixièmes, les centièmes pour être encore plus performant.

Dans quelles disciplines penses-tu courir aux Jeux Olympiques et est-ce que tu seras au départ de certains Super-G durant cette saison en Coupe du monde ?

Dans la perspective où je me qualifie pour les JO de Pékin, il y aura bien sur le Géant. Pour le Team Event, cela dépendra des conditions de qualification que mettra en place la fédération.

Grâce à ma fin de saison, j’ai plus de 500 points donc je peux donc m’élancer en Coupe du monde derrière les 30 meilleurs mondiaux en Super-G. On a pleinement intégré cela dans ma planification, que ce soit sur les stages cet été mais aussi sur la période entre Sölden et Val d’Isère. Je serais aux Etats-Unis pour m’entraîner avec le groupe vitesse à Copper Mountain avant de faire le premier Super-G de la saison et pourquoi pas le deuxième.

Il y aura une part d’aléas à Pékin avec la piste que personne n’a encore skié et la qualité de neige. Qu’est-ce que cela t’inspire ?

Les neiges qu’on pourraient trouver là-bas peuvent peut-être assimilées aux neiges nord-américaines. Ce sont des neiges très sèches, très agressives. On pensait que ce serait comme cela à Pyeongchang mais on a trouvé une neige encore plus sèche, plus agressive et abrasive.

Cela ne sera pas forcément facile. Le profil de la piste olympique de Pékin, je ne l’ai pas vu. Personne d’ailleurs n’a pu skier sur cette piste olympique. Personne n’a pu mettre en place une stratégie pour ce genre de conditions. On sait aussi qu’il peut faire très froid. Il est très difficile de savoir quelles conditions nous trouverons le jour de la course.

Nous pratiquons un sport d’adaptation et on a l’habitude de ces grands écarts de température et de conditions. Il va falloir faire au mieux avec les conditions qu’on va trouver le jour J.

Il y aura des médailles d’attribuer quoiqu’il arrive.