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Romane Miradoli : « Ces Mondiaux arrivent au bon moment pour moi »

A quelques heures du premier portillon de départ des Mondiaux qui sera le Super-G du combiné, Romane Miradoli s’exprime sur son hiver en Coupe du monde, son programme de courses, son état d’esprit avant le combiné de lundi sur le Roc de Fer et sur son statut de skieuse ayant des résultats.

Photo copyright Agence Zoom/Millo Moravski

As-tu hâte d’arriver à ces Mondiaux qui démarre pour toi lundi avec le Combiné ?

Ces Mondiaux arrivent au bon moment pour moi. J’ai l’impression que Lake Louise c’était hier.et à la fois depuis Cortina il s’est passé une dizaine de jours.

J’ai quand même eu le temps de rentrer à la maison et de m’entraîner avant les Mondiaux avec un peu de slalom, du super-G et du géant.

Mon programme de courses, c’est le combiné, le super-G, la descente et le géant. Je ne disputerais pas le parallèle. Tout va s’enchaîner très vite et on n’aura pas trop le temps de réfléchir.

Quel regard portes-tu sur ton hiver en Coupe du Monde ?

J’ai un hiver plutôt bon en super-G, avec un podium venu rapidement. Après je visais un peu mieux que mes 5e et 7e places de St Anton. J’ai eu des soucis de dos, je n’ai pas pu m’entraîner come je voulais pendant un mois. C’était à la mi-décembre, c’est derrière moi.

En Super-G je sens que mon ski est là et quand j’arrive à mettre tout bout à bout, cela donne des belles choses.

Sur le Roc de Fer, en descente notamment, la mise en action et la vitesse dans la première section de la piste seront très importants. Travailles-tu ces sujets à l’entraînement ?

Oui, on travaille sur la poussée et la recherche de vitesse toute l’année, pas seulement pour les Mondiaux.

Je ne peux pas me permettre de prendre du retard dès le premier intermédiaire. Sur le Roc de Fer, il y a quand même moyen de faire la différence sur la partie intermédiaire car elle est très technique avec des mouvements de terrain avec sans doute des portes cachées. Il y a de tout sur cette piste !

Comment abordes-tu cette première épreuve du combiné ?

A fond ! J’aime beaucoup le combiné, j’ai hâte de commencer, ça va me lancer pour ces Mondiaux et me permettre de mettre les pieds sur la piste.

L’idée est de prendre le plus d’avance possible en Super-G. Ensuite ne pas trop se poser de questions en slalom. J’ai pu m’entraîner un peu en slalom. J’aime le slalom, ça me prend de l’énergie mais ça m’apporte autre chose.

Comment gères-tu ton nouveau statut avec tes résultats notamment ta victoire à Lenzerheide ?

Mon statut n’a pas changé aujourd’hui. Il n’est pas éphémère, c’est plutôt la somme de ce que j’ai accompli avant. Depuis ma victoire Lenzerheide, je me dis que je peux le faire.

J’ai acquis une certaine confiance dans mon ski qui m’a permis en décembre d’aller chercher un podium et aussi d’avoir la capacité de rebondir après des courses moins bonnes.

Un statut de leader, il vaut mieux l’assumer que le repousser !